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Interventions sur "centralité"

10 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFrançois Brottes :

 « Indique » me conviendrait mieux dans la mesure où l'on conserve le terme de « centralités » « centralités », c'est un concept, ce n'est pas un périmètre. Si on remplace « centralités » par « centres villes ou centres de quartier », alors « délimite » est moins gênant. (L'amendement n° 54 n'est pas adopté.)

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaCatherine Vautrin :

...un plaisir de me l'expliquer à nouveau. Je vois ce que « centre ville » et « centre de quartier » veulent dire. Prenons l'exemple d'une ville que vous connaissez bien : à Châlons-en-Champagne, le centre ville, c'est la place de la mairie ; et si l'on va au Verbeau, on est au centre d'un quartier. Mais je ne vois pas comment dans la vraie vie, si j'ose dire nous allons définir la notion de « centralité urbaine ». Dans le cas d'un bourg, par exemple, il y a souvent une place centrale et un petit centre commercial, ou quelques petits commerces autour de quelques immeubles. De quoi s'agit-il alors ? Peut-on utiliser, dans ce cas-là, la notion de « centralité urbaine » ? Jusqu'à quel seuil s'applique-t-elle ? Pour qu'il y ait un contenu normatif, pouvez-vous nous donner une définition concrète ?

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMichel Piron, rapporteur de la commission des affaires économiques :

...énérale. Méfions-nous donc d'une vision uniforme, un peu standardisée, des réalités : à territoires divers, réponses diverses ; c'est d'ailleurs pour cela qu'il faut que les élus reprennent la main sur ces questions d'urbanisme, notamment dans la délimitation. Je n'ai donc pas d'objection sur l'expression « centres villes et centres de quartier » que vous utilisez. J'avais repris la notion de « centralités urbaines » en pensant à des métropoles. Si nous savons définir ce qu'est un quartier là est toute la question alors nous saurons ce qu'est un centre de quartier. Mais l'exercice est difficile ; je vous renvoie à la réflexion de Pascal : le centre est partout si la circonférence n'est nulle part. (Exclamations et sourires.)

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaCatherine Vautrin :

Merci, monsieur Brottes. J'aurais plus de mal à parler des quartiers de Grenoble ! Sur le fond, monsieur le secrétaire d'État, je comprends votre volonté d'adopter une approche urbaine ; mais comment la déclinez-vous à l'échelle du territoire ? Je suis navrée de vous dire que je ne vois pas à quoi vous faites allusion quand vous parlez de « centralités urbaines ». Ce nouveau terme n'a pas été défini, et nous prenons le risque de créer des contentieux.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPatrick Ollier, président de la commission des affaires économiques :

...urires.) Puisqu'on a dit qu'on élaborait cette loi au fur et à mesure, on peut faire un peu de travail de commission en séance : il faut que les élus qui vont avoir, dans le document d'aménagement commercial, des choix à faire sur l'aménagement, dans le cadre de la cartographie qu'il faudra établir pour délimiter, puissent savoir à quoi ils se réfèrent. Pour Marseille, Lyon ou Paris, le terme de centralités urbaines convient, le secrétaire d'État a raison, mais, pour Reims ou Rueil-Malmaison, ce serait plus les termes de « centre ville » ou de « centre de quartier ». Pourquoi n'écririons-nous pas, madame Vautrin, « les centralités urbaines, les centre villes et centres de quartier » ?

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPatrick Ollier, président de la commission des affaires économiques :

Les élus sont capables de voir par rapport à la configuration de leur ville ce qu'est une centralité urbaine, un centre ville ou un centre de quartier. Qui peut le plus peut le moins et cette notion se défend sur le plan juridique. Nous pourrions, je crois, tous nous retrouver sur cette position de synthèse.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFrançois Brottes :

Sinon, pourquoi le serait-il ? Il ne peut pas se mettre à dos à la fois Mme Vautrin et M. Piron le secrétaire d'État, ça dépend des moments. J'ai bien écouté le secrétaire d'État, et si j'avoue que je ne connais pas très bien les quartiers qu'il a cités, je constate qu'il a, à plusieurs reprises, utilisé une béquille. Il a parlé des « pôles de centralité », des « zones de centralité », montrant par là que le mot « centralité » utilisé tout seul, sans être rapporté à quelque chose qui définit un espace, un périmètre, cela ne marche pas. Si on écrit « les centralités urbaines » sans autre référence à côté, on est dans du conceptuel sociologique, pas géographique.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFrançois Brottes :

Il faut qu'on trouve une solution. Je n'ai aucune raison de vouloir à tout prix donner raison au président Ollier. Mais il y a un problème, la preuve étant que le secrétaire d'État lui-même a éprouvé le besoin de qualifier cette centralité.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMarc Laffineur, président :

Monsieur le président de la commission, si j'ai bien compris, vous proposez de rédiger ainsi le début de l'alinéa 3 : « 1° Les centralités urbaines, les centres villes et centres de quartier, où » ?

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean Gaubert :

Nous sommes toujours sur la notion de surface. Les situations ne sont pas partout identiques. Outre les très grandes villes qui ont une centralité bien définie, il existe des petites villes qui peuvent avoir un coeur touristique. Des fonctions commerciales y sont nécessaires pour maintenir un habitat permanent mais on voit bien que ces fonctions disparaissent au profit de fonctions commerciales liées seulement au tourisme. Le cas du Mont-Saint-Michel est caricatural de ce point de vue, mais beaucoup d'autres villes sont également dans cette...