Les amendements de Dominique Dord pour ce dossier
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parce qu'elle sera efficace pour la signature de la France. (Rires et exclamations sur les bancs du groupe SRC.) Vous seriez bien les premiers à dénoncer avec véhémence l'abaissement de la signature de la France si par malheur cela devait un jour se produire ! (Vives protestations sur les bancs du groupe SRC.)
Là encore vous n'êtes pas cohérents ! Si vous ne voulez pas que la signature de la France soit dévalorisée, alors oui il faut prendre des mesures qui ne sont pas forcément très populaires mais que nous assumons, que nous revendiquons et dont nous sommes fiers pour notre pays ! (Applaudissements sur les bancs du groupe UMP.)
En abordant l'examen de ces articles 4 et 5, nous sommes au coeur de cette réforme, et aussi, d'une certaine manière, au coeur de la différence entre les approches qui sont les nôtres. En effet, l'allongement de la durée de cotisation ou le report de l'âge légal se heurtent d'une manière ou d'une autre à l'aspiration forte de nos compatriotes ...
Nous voulons autant que vous qu'il soit un nouveau temps, agréable et intéressant où l'individu puisse construire une autre période de son existence.
Si l'on examine les propositions en présence, il faut constater, mes chers collègues de gauche, que vous n'êtes absolument pas d'accord sur les retraites. La démonstration de Mme Billard a eu le mérite de la cohérence.
Mais ce n'est déjà pas si mal parce qu'en politique, la cohérence n'est pas toujours la qualité la mieux répartie. Vous dites, madame Billard, que vous êtes plutôt pour l'augmentation de la durée de cotisation. Mais comme vous avez compris, suite aux rapports du COR et de nombreux experts, que cette donnée ne serait pas efficace, vous l'excluez...
vous engrangeriez les bénéfices de cette réforme comme vous avez empoché les bénéfices de toutes celles que vous n'avez pas votées. Pour tout dire, au début du débat, j'étais de ceux qui préféraient travailler sur la durée de cotisation.
J'avais le sentiment que c'était plus juste. Mais, mes chers collègues de la commission des affaires sociales, vous ne pouvez qu'avoir entendu comme moi, de la part de nombre de personnes qualifiées que nous avons auditionnées, que l'augmentation de la durée de cotisation portait en germe des injustices.
Je pense notamment aux étudiants. Une intervenante présente aujourd'hui dans les tribunes l'a très bien montré : si on ne table que sur la durée de cotisation, les étudiants qui font des études longues arriveront à la retraite à un âge proche de l'infini. (Protestations sur de nombreux bancs du groupe SRC.) Madame Touraine, le paramètre de la c...
Toutes ces auditions ne peuvent pas tout de même n'avoir servi à rien, n'avoir abouti qu'à se retrouver au point de départ : projet contre projet ou thèse contre thèse. Le critère de justice introduit par le Gouvernement dans l'augmentation de la durée du temps de travail légal, c'est bien sûr le fameux dispositif des carrières longues. Il perm...
Cet amendement du groupe GDR est très important. Il reprend autrement mais avec la même cohérence la démonstration faite par Mme Billard dans son intervention. Très important et très cohérent, il est aussi le seul amendement de suppression présenté sur cet article. Mes chers collègues du groupe GDR, cela veut dire que vos collègues de l'opposi...
Par conséquent, quand vous fustigez cet article 4, cela s'adresse autant au Gouvernement et à la majorité qu'à vos collègues de l'opposition. Monsieur Muzeau, vous avez eu raison de rappeler votre opposition, argumentée mais systématique, à toute augmentation de la durée de cotisation. Vous avez rappelé que vous étiez hostile à l'augmentation ...
Faisant preuve d'une grande cohérence, vous demandez donc la suppression de cet article. Nos collègues socialistes, eux, empochent les réformes des régimes de retraites adoptées depuis quinze ans, après avoir été hostiles à chacune d'entre elles. Ils ne reviennent pas sur ces augmentations de la durée de cotisation ; ils les empochent.
Ils y étaient hostiles ; ils sont pour à présent. Ils ont toujours une réforme des retraites de retard. Je déplore qu'ils n'aient pas la cohérence dont vous faites preuve dans votre propre raisonnement.
Je remercie M. Vidalies d'avoir, d'une certaine manière, reconnu, avec honnêteté, que le groupe socialiste ne revient pas sur les réformes précédentes, qu'il n'a pourtant pas votées.
Vous justifiez votre position par le fait que, puisque cela ne figure pas dans la plateforme commune des organisations syndicales, il n'y a pas lieu de revenir dessus. Je me permets de vous faire remarquer, monsieur Vidalies, que votre groupe aurait pu tenir le même raisonnement en 2003 puisque la CFDT avait signé la réforme que nous proposions...
Mais peu importe. Le coeur de votre intervention et c'est ce qui est le plus intéressant porte sur la différence d'espérance de vie et, même si vous avez pris des accents un peu larmoyants, je comprends la démonstration. Personne ne peut être insensible à la question de la différence d'espérance de vie existant entre un ouvrier et un cadre....
Pour vraiment tenir compte de la différence d'espérance de vie des ouvriers par rapport aux autres travailleurs, il faut tenir compte également du fait qu'ils commencent généralement à travailleur plus tôt et donc voter le dispositif carrières longues qui leur est bénéfique. Vous n'avez pas été au premier rendez-vous de ce dispositif. Je crains...
Comme le débat s'éternise quelque peu, je serai bref. Je souhaite simplement montrer l'incohérence des orateurs socialistes : les positions qu'ils viennent d'exprimer contreviennent à leur volonté d'essayer de remonter le taux d'emploi des seniors, sujet qui sera examiné plus tard. Je vous signale mais vous le savez parfaitement, chers collè...
Vous vous glorifiez, mes chers collègues socialistes, d'avoir participé à la création de ce fonds de réserve des retraites. Fort bien. En réalité, il y a tromperie sur la marchandise.