Mesdames, Messieurs, En juillet 2005, la commission des affaires économiques, de l'environnement et du territoire remettait un rapport d'information intitulé : « Le chlordécone aux Antilles et les risques liés à l'utilisation des produits phytosanitaires.
Quel bilan du passé ? Quelles leçons pour l'avenir ? ». Le bilan, encore provisoire, s'avérait déjà accablant.
Les erreurs commises, entraînant de redoutables risques environnementaux et sanitaires, s'imputaient cependant bien plus à l'ignorance qu'à l'imprudence.
Un certain productivisme à court terme était certes blâmable mais résultait seulement de nécessités économiques sans réflexion sur les incidences de leur satisfaction.
Non, il n'y avait pas eu volonté d'empoisonner.
Non, il n'y avait pas eu de complot contre l'outre-mer.
Il convenait donc de regarder l'avenir et de rechercher des solutions justes et pérennes.
Tel était l'objet des dix séries de recommandations formulées à l'époque.
Deux ans...
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