cosignée par Annick Girardin, Bérengère Poletti, Brigitte Barèges, Cécile Dumoulin, Françoise Branget, Jacqueline Irles, Muriel Marland-Militello, Arnaud Robinet, Bernard Perrut, Bertrand Pancher, Christian Ménard, Christian Vanneste, Claude Birraux, Daniel Mach, David Habib, Dino Cinieri, Fernand Siré, Gwendal Rouillard, Jacques Le Nay, Jean Lassalle, Jean-Charles Taugourdeau, Jean-Marc Roubaud, Jean-Marie Binetruy, Jean-Marie Sermier, Loïc Bouvard, Marc-Philippe Daubresse, Michel Grall, Michel Herbillon, Michel Terrot, Paul Jeanneteau, Philippe Meunier, Pierre Morange, René Rouquet, Richard Mallié & Thierry Lazaro
Mesdames, Messieurs, L'autisme est un trouble sévère qui touche 1 enfant sur 100 (dernier chiffre de prévalence issu de Thomson & collaborateurs, décembre 2011). En France, on estime à 600 000 le nombre de personnes affectées par les troubles du spectre autistiques (TSA). La situation de ces personnes et de leur famille demeure dramatique dans notre pays, il est aujourd'hui plus qu'urgent de correctement traiter ce problème de santé publique majeur.
Pour aider ces personnes à s'en sortir, la France ne peut plus continuer à cautionner et financer les pratiques de type psychanalytique dans le traitement de l'autisme.
Pour rappel, la psychanalyse ne figure dans aucune recommandation nationale ou internationale en matière d'autisme.
Elle n'est citée ni par l'INSERM dans son expertise collective de Février 2004, ni par le Conseil National d'Éthique dans ses rapports n° 42 de 1996 et n° 107 de 2007, ni par la Fédération Française de Psychiatrie dans ses...
Aucun commentaire n'a encore été formulé sur cette proposition de loi.