cosignée par Annick Lepetit, Catherine Coutelle, Catherine Quéré, Claude Darciaux, Colette Langlade, Danièle Hoffman-Rispal, Danielle Bousquet, Élisabeth Guigou, Françoise Imbert, Gisèle Biémouret, Marie-Françoise Clergeau, Marie-Noëlle Battistel, Marie-Odile Bouillé, Martine Carrillon-Couvreur, Martine Faure, Martine Martinel, Michèle Delaunay, Monique Boulestin, Monique Iborra, Pascale Crozon, Alain Vidalies, Bruno Le Roux, Daniel Vaillant, Jean Mallot, Jean-Luc Pérat, Jean-Marc Ayrault, Jean-René Marsac, Michel Issindou & Michel Liebgott
Mesdames, Messieurs, Le phénomène des travailleurs pauvres, entamé dans les années 90, a connu une véritable poussée à partir des années 2000. En janvier 2011, l'Observatoire des inégalités en dénombrait un à deux millions, selon que le critère retenu soit de disposer de moins de 50 ou de 60 % du revenu médian.
Près de deux millions de personnes actives vivent aujourd'hui avec moins de 800 euros mensuels.
Et l'écrasante majorité de ces travailleurs pauvres sont des femmes.
En une décennie, le marché du travail s'est profondément transformé. La très relative stabilité professionnelle des ouvriers s'oppose désormais à la grande précarité des employées du tertiaire à temps très partiel.
Malgré les menaces de délocalisation, la faiblesse des salaires et la pénibilité, le monde ouvrier ne représente plus les catégories professionnelles les plus défavorisées.
Non pas que leurs conditions de travail ou leur rémunération se soient améliorées, mais...
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