cosignée par Arlette Grosskost, Bérengère Poletti, Brigitte Barèges, Christine Marin, Françoise Branget, Françoise Hostalier, Marguerite Lamour, Marianne Dubois, Marie-Christine Dalloz, Marie-Hélène Thoraval, Nicole Ameline, Sophie Delong, Alain Cousin, Alain Moyne-Bressand, André Flajolet, André Wojciechowski, Bernard Depierre, Bernard Perrut, Charles de La Verpillière, Christian Ménard, Dominique Caillaud, Dominique Dord, Dominique Le Mèner, Émile Blessig, Étienne Blanc, Fernand Siré, Francis Saint-Léger, Frédéric Reiss, Georges Colombier, Guy Geoffroy, Jacques Pélissard, Jean-Claude Mathis, Jean-Luc Reitzer, Jean-Marc Lefranc, Jean-Marc Roubaud, Jean-Marie Binetruy, Jean-Marie Morisset, Jean-Marie Sermier, Jean-Michel Ferrand, Jean-Pierre Decool, Jean-Pierre Marcon, Lionnel Luca, Loïc Bouvard, Louis Cosyns, Louis Guédon, Lucien Degauchy, Marcel Bonnot, Michel Grall, Michel Herbillon, Michel Lejeune, Michel Raison, Michel Voisin, Michel Zumkeller, Nicolas Forissier, Patrick Beaudouin, Paul Durieu, Paul Salen, Pierre Morel-A-L'Huissier, Yanick Paternotte & Yves Fromion
Mesdames, Messieurs, Depuis les États généraux de l'industrie, qui ont mis en lumière les évolutions nécessaires au renforcement de la politique industrielle de la France, le ministère de l'industrie a annoncé son intention de réformer la loi du 31 décembre 1975 relative à la sous-traitance, en particulier au regard des trop nombreuses pratiques abusives signalées par la commission d'examen des pratiques commerciales (CEPC). De récents rapports ont souligné l'intérêt d'introduire dans notre droit une législation spécifique à la sous-traitance sur le modèle italien, c'est-à-dire de créer une loi cadre fixant les grandes orientations dans ce domaine tels que l'obligation d'établir un contrat écrit, la présomption d'acceptation des sous-traitants connus du donneur d'ordres, le respect des droits de propriété intellectuelle ou encore l'interdiction de clauses répertoriées comme abusives.
Si la loi du 4 août 2008 de modernisation de l'économie a permis des...
1 commentaire :
Le 21/09/2011 à 14:22, Aymeric Duprez a dit :
L'article 2 alinea 4 est asymétrique. Si des CGA (conditions générales d'achat) imposant l'exclusion des CGV (vente) sont réputées nulles et non écrites, il serait logique que des CGV imposant l'exclusion des CGA soient aussi réputées nulles et non écrites aussi. Une rédaction symétrique (comme celle de l'article 1 alinea 2) serait plus appropriée et couvrirait les cas où c'est le vendeur qui est en position de force.
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