Mesdames, Messieurs, La vidéoprotection, nouvelle appellation de la vidéosurveillance, a connu un essor remarquable dans notre pays depuis quelques années.
Le changement sémantique intervenu n'est pas neutre, il reflète une modification de l'attitude de nos concitoyens à l'égard de cet outil.
Au milieu des années 1990, l'apparition de la vidéosurveillance dans l'espace public s'est accompagnée d'un climat de méfiance quant aux réelles motivations de ses promoteurs, accusés de remettre en cause la vie privée.
Un récent sondage commandé par la CNIL fait dorénavant apparaître une perception fort différente de la population : il en ressort en effet que 71 % des personnes interrogées sont favorables à la présence de caméras de vidéosurveillance dans les lieux publics (1). L'utilisation de caméras sur la voie publique est désormais considérée comme un élément, parmi d'autres, d'une politique globale de lutte contre l'insécurité : au-delà de son impact...
Aucun commentaire n'a encore été formulé sur ce rapport d'information.