Mesdames, Messieurs, La commission des Affaires étrangères avait eu l'occasion de le constater lors de la table ronde organisée le 20 janvier dernier sur la situation des Balkans occidentaux : la situation politique interne de la Bosnie-et-Herzégovine (1) est à de nombreux égards beaucoup plus complexe que celle de ses voisins, du fait de ses institutions, de son peuplement et de la tutelle internationale à laquelle elle est soumise, encore aujourd'hui.
Cet état de fait n'est pas sans influence sur la lenteur du processus de son rapprochement avec l'Union européenne, un processus dont l'accord de stabilisation et d'association que le présent projet de loi propose de ratifier constitue une étape majeure.
C'est à la suite du Conseil européen de Zagreb, en 2000, que le Conseil européen de Thessalonique de juin 2003 a réaffirmé la perspective d'adhésion à l'Union européenne des pays des Balkans occidentaux − Albanie, Serbie, Monténégro, Croatie, Ancienne...
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