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29 janvier 2010

Proposition de loi N° 2244

visant à abolir les châtiments corporels infligés aux enfants

Extrait

Mesdames, Messieurs les Députés, d'adopter la présente proposition de loi.

PROPOSITION DE LOI Article unique L'enfant a droit à une éducation non violente.

Aucun enfant ne peut être soumis à des châtiments corporels ou à toute forme de violence physique. © Assemblée nationale

Consulter le document complet sur le site de l'Assemblée

(version pdf)

Mots-clés

châtiment corporel
droit civil
enfant
fessée
punition corporelle
violence physique

1 commentaire :

Le 21/11/2010 à 18:37, Le pragmatique a dit :

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J'ai 70 ans. J'ai reçu ma dernière gifle à 18 ans. Et avant, quand ce n'était pas lui, ma mère. J'ai été un enfant turbulent je le reconnaît. Mon père avait 9 frères et une soeur. Mon grand père régnait avec le regard. Mon père a été moins sévère. Il ne permettait pas qu'on lui mente. C'était lui le maître à la maison. J'ai reçu son revers parce que j'étais arrivé plus d'un quart d'heure en retard à l'heure du déjeuner. Son motif après la gifle: "Je me suis inquiété". Il avait raison. Sa montre est allée se fracasser sur le mur. Il y tenait tellement que j'en ai été désolé. Aussi, lors de son anniversaire (j'ai économisé et fait des petits boulots pendant mes temps libres), je lui ai offert une montre plus belle que celle qu'il avait cassé. Il en a eu les larmes aux yeux. Ce fut son plus beau cadeaux. Il a gardé cette montre jusqu'à sa mort. Je dois vous rappeler que pendant ma scolarisation en primaire, mon maître qui s'appelait "Clément" disait aux parents. Je suis le maître doublement. Si vous ne voulez pas que votre enfant soit dans ma classe reprenez le. Aucun ne reprenait son fils. Il n'y a jamais eu de redoublants. Il m'est arrivé plusieurs fois (comme à d'autres, de n'avoir pas assez travaillé un sujet) il restait avec nous jusqu'à ce que cela "rentre". Les parents attendaient devant l'entrée de l'école. Ils savaient. Je peux vous affirmer que cela entrait dans nos petites têtes pour rester jusqu'à aujourd'hui. Un regret. Je n'ai pas pu le remercier de tout ce qu'il m'a donné. Je l'ai malheureusement retrouvé dans sa ville le jour de sa mort. Ma grand mère paternelle réprimandait son fils lorsqu'il rentrait après minuit chez elle. Elle avait alors 95 ans et dans une forme étonnante. Aussi, méditez. Assez de "tendresse" à l'égard des enfants. Je pense aussi à d'autres enfants dont les parents abandonnent leur autorité. Pour l'éducation il n'y a que la dureté et la justice qui génère le respect. J'en suis l'exemple encore vivant. Observez seulement les "nouveaux enseignants". Il entrent en classe en ayant peur. Peuvent-ils enseigner sereinement. Non. Qui doit craindre l'autre ? Pas l'enseignant, ni le parent. Qui doit respecter l'autre ?? L'enfant. Il n'y a pas d'autre alternative. Sinon on va se faire "bouffer" (et vous aussi) par cette génération sans règles et sans aucun respect. Une question. Je ne comprend pas votre motivation. En fait oui mais elle est dissimulée. Croyez Madame la Député à l'assurance de mes respectueux hommages./.

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