MESDAMES, MESSIEURS, Comme aime à le répéter le ministre de l'alimentation, de l'agriculture et de la pêche, le secteur agricole traverse aujourd'hui sa plus grave crise depuis trente ans.
Si la situation dans le secteur du lait et des fruits et légumes a dominé l'actualité de l'été, en cet automne 2009, ce sont l'ensemble des productions qui souffrent et qui, peu à peu, meurent sous nos yeux : du porc, qui s'échange à moins de un euro le kilo au cadran à Plérin, aux grandes cultures, dont les cours, après avoir connu des hausses jusqu'à 300 euros la tonne de blé en 2007, se retrouvent désormais aux alentours de 110 euros.
Marges négatives, ventes à perte, absence de revenu : telle est la réalité vécue par les agriculteurs français aujourd'hui.
Pourtant que n'a-t-on pas dit sur la hausse des cours des matières premières agricoles en 2007 et 2008 ? On entrait alors dans une nouvelle ère, une ère de prix durablement élevés.
Que ne nous promettait pas la...
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