cosignée par Arlette Grosskost, Cécile Dumoulin, Christine Marin, Françoise Branget, Françoise Hostalier, Geneviève Colot, Henriette Martinez, Isabelle Vasseur, Jacqueline Irles, Josette Pons, Muriel Marland-Militello, Sophie Delong, Sylvia Bassot, Valérie Boyer, Alfred Trassy-Paillogues, Arnaud Robinet, Bernard Brochand, Bernard Carayon, Bernard Depierre, Bernard Gérard, Bernard Perrut, Bernard Reynès, Bruno Sandras, Christian Patria, Christian Vanneste, Christophe Guilloteau, Claude Bodin, Damien Meslot, Daniel Fasquelle, Daniel Mach, Daniel Spagnou, Didier Julia, Didier Quentin, Dino Cinieri, Dominique Dord, Dominique Souchet, Dominique Tian, Éric Ciotti, Éric Diard, Étienne Mourrut, Francis Saint-Léger, François Calvet, François-Michel Gonnot, Frédéric Reiss, Gérard Gaudron, Gérard Hamel, Gilles Bourdouleix, Gilles d'Ettore, Guy Teissier, Henri Plagnol, Jacques Domergue, Jacques Grosperrin, Jacques Lamblin, Jacques Myard, Jean Lassalle, Jean Roatta, Jean Ueberschlag, Jean-Claude Bouchet, Jean-Claude Flory, Jean-Claude Guibal, Jean-Claude Mignon, Jean-Frédéric Poisson, Jean-Jacques Guillet, Jean-Louis Bernard, Jean-Marc Nesme, Jean-Marie Binetruy, Jean-Michel Couve, Jean-Michel Ferrand, Jean-Paul Garraud, Jean-Philippe Maurer, Jean-Pierre Decool, Jean-Pierre Dupont, Jean-Pierre Marcon, Jean-Pierre Nicolas, Jean-Yves Bony, Lionnel Luca, Loïc Bouvard, Louis Giscard d'Estaing, Louis Guédon, Michel Sordi, Michel Terrot, Nicolas Dhuicq, Olivier Dassault, Patrice Calméjane, Patrice Debray, Patrice Verchère, Patrick Labaune, Philippe Armand Martin, Philippe Cochet, Philippe Meunier, Richard Dell'Agnola, Richard Mallié & Thierry Lazaro
Mesdames, Messieurs, La France traverse une crise d'identité. Certes l'arbre ne doit pas cacher la forêt.
Les sifflements répétés du Stade de France (France-Algérie en 2001, France-Maroc en 2007 et France-Tunisie en 2008) ainsi que diverses manifestations de non respect de l'identité française (comme l'affichage de drapeaux étrangers au cours de cérémonie de mariage en Mairie) ne résument pas tant s'en faut la situation du pays.
Encore isolées, ces pratiques dérangent pourtant la conscience nationale.
Si l'on n'y prend garde, ces comportements irresponsables contre les symboles de notre République peuvent entrainer des phénomènes de rejet de la part de nos concitoyens.
En effet, la provocation ne peut être considérée comme l'expression d'une identité culturelle.
Elle ne peut que compromettre l'intégration des citoyens d'origine étrangère dans la communauté nationale, intégration à laquelle nous sommes profondément et légitimement attachés.
Le mariage...
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