cosignée par Arlette Grosskost, Béatrice Pavy, Brigitte Barèges, Cécile Gallez, Colette Le Moal, Fabienne Labrette-Ménager, Françoise Hostalier, Henriette Martinez, Jacqueline Irles, Josette Pons, Marie-Jo Zimmermann, Sophie Delong, Alain Cousin, Alain Moyne-Bressand, André Flajolet, André Wojciechowski, Bruno Sandras, Charles de Courson, Christian Patria, Daniel Spagnou, Didier Quentin, Francis Hillmeyer, Frédéric Reiss, Gabriel Biancheri, Gérard Lorgeoux, Gérard Millet, Jacques Remiller, Jean Proriol, Jean-Louis Bernard, Jean-Louis Léonard, Jean-Marc Lefranc, Jean-Marie Binetruy, Jean-Paul Garraud, Jean-Pierre Door, Jean-Pierre Marcon, Loïc Bouvard, Lucien Degauchy, Marc Bernier, Michel Heinrich, Michel Lejeune, Michel Voisin, Olivier Dassault, Patrice Calméjane, Philippe Armand Martin, Philippe Boënnec, Philippe Folliot, Philippe Vitel, Thierry Benoit, Yannick Favennec & Yves Deniaud
Mesdames, Messieurs, Avec un recul de sept ans, il s'avère que l'article 373-2-9 de la loi du 4 mars 2002, concernant la légalisation de la résidence alternée, expose les enfants à des risques importants au niveau de leur développement affectif.
En effet, depuis le vote de ce texte législatif (pensé à l'origine pour des préadolescents et des adolescents), la résidence alternée a été appliquée à des enfants très jeunes, voire des nourrissons, les séparations parentales avec des enfants de plus en plus jeunes ne cessant de croître.
Ces décisions sont prises sans tenir compte des préconisations retenues par l'ensemble des pédopsychiatres et psychologues ayant publié leur expérience sur ce sujet : absence de conflit important entre les parents, proximité géographique, respect du besoin de stabilité affective et de stabilité du lieu de vie pour les enfants en bas âge, lieu de scolarisation unique.
En conséquence, des résidences alternées « égalitaires »...
3 commentaires :
Le 29/09/2011 à 13:03, scampos1967 (professeur d'école) a dit :
Monsieur,Madame
Quand je me suis séparée du père de ma fille aînée, il m'a demandé de rester sur place, car c'était aussi sa fille à lui. J'ai acceptée, même ne supportant pas de vivre là-bas, où seul lui avait des familiers et des amis. Grosse bêtise: je suis devenue de plus en plus dépressive, et, bien sûr, ma fille n'etais pas bien, d'autant plus que je n'arrivais pas à être la mère que je voulais être et dont elle avait besoin. Je décide donc de partir, et je le préviens bien en avance (6 mois, à peu près, peut-être même plus) en lui faisant comprendre qu'il me fallait bien ce changement. Mais voilà qu'il a maintenant ma "dépression" pour me prendre notre fille. Par la suite, je suis tombée dans un état encore pire, un vrai cadavre ambullant. Je ne m'en suis sortie qu'un an (un long an, tous comme les deux ans que j'étais restée pour lui) après.
Et voilà que je vois, en venant ici -je suis là depuis un an-, qu'on veut faire approuver (le 10 octobre prochain,selon une rumeur) une loi qui impose la garde alternée en cas de séparation. Que le ex-conjoint soit ou non d'accord, qu'il y ait ou pas le bon entendement entre les parents. Donc, par défaut. Faute de mieux, ils disent. GROSSE GROSSE BÊTISE! Peut-on imaginer le mal qu'on veut faire à un bon nombre d'enfants, dont quelques-uns encore nourrissons?!
Jamais je ne pourrais accepter ce mode de garde, même si à présent ma fille aînée est déjà une adolescente et que, jusque à présent,jamais son père m'a demandé mon avis à propos de quoi que ce soit! J'aurais, donc, des raisons pour défendre cette loi, mais, considérant mon cas -qui n'est pas un cas unique, bien loin de là- je ne peux pas le faire, tout simplement parce que je ne supporterais retourner là-bas, où ils vivent, alors que je suis venue rejoindre le père de ma fille cadette (comme le font d'habitude les femmes, car c'est toujours à elles de suivre son mari ou compagnon, et très rarement à eux de suivre sa femme ou compagne). Je ne pourrais pas me sacrifier une deuxième fois, au risque de me faire une nouvelle dépression. Qui veut une mère dépressive?!
Je suis sûre que vous, tel comme nombreux de vos collègues, ne serez pas d'accord avec une loi qui veut imposer la norme, alors qu'il faut décider au cas le cas. C'est dire que cette loi c'est bien l'image du désarroi qui prend les gens de nos jours, apparemmment bien trop égoïstes pour dévoiler la limite de leurs actions, au nom de l'égalité! On ne peux compter que sur ceux qui sont raisonnables. Et donc, je compte sur vous.
Je demande à ce qu'on privilégie le LIEN, pas le LIEU, car si un parent décide de démenager (en règle la mère de l'enfant), il est dit que l'enfant doit rester sur place, pour ne pas perdre ses repères. Est-ce logique?
Bien à vous.
Sara Campos
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Le 22/12/2011 à 12:42, annemaryR a dit :
J'"admire" ce professeur des écoles peu doué pour l'orthographe et pour la rédaction ! Pauvres enfants ! A moins que la dépression y soit pour quelque chose !
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Le 10/01/2012 à 18:15, prune a dit :
Je suis assez d'accord avec vous mais je pense qu'il faut éviter de juger car on ne détient jamais tous les
tenants ni les aboutissants d'un pb!
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