Les études de médecine, de chirurgie dentaire, de sage-femme et de pharmacie sont marquées par une sélection très sévère : malgré l'augmentation continue du numerus clausus depuis 2002, le taux d'échec en première année avoisine 80 %. Le principe même d'un numerus clausus n'est pas à remettre en cause : c'est le prix de l'excellence.
En revanche, il est très regrettable que cette sélection ait, en quelque sorte, dénaturé la première année des études médicales et pharmaceutiques.
Dans ces deux cursus, la première année est moins orientée vers l'acquisition progressive des savoirs fondamentaux que vers une sélection rapide des étudiants.
Au lieu d'une année d'apprentissage, elle se résume trop souvent, pour les étudiants, à une année de « bachotage ». Plus grave encore, très peu de voies de réorientation sont ouvertes à ceux qui ne sont pas admis au concours.
La plupart sont contraints de repartir « à zéro », sans pouvoir faire valoir leurs...
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