Les amendements de Christophe Caresche pour ce dossier
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Monsieur le président, monsieur le ministre, mes chers collègues, à nouveau l'Europe se retrouve confrontée à la crise, et à ses responsabilités. Après la Grèce, l'Irlande a sollicité l'aide européenne pour faire face au financement de sa dette. Sans dramatiser la situation, chacun sent bien que les décisions qui seront prises au prochain Cons...
Les conséquences ne seront pas seulement économiques. Elles seront politiques avec la montée des replis nationaux et, à terme, la dislocation de l'idéal européen.
Le Conseil européen doit examiner la mise en place d'un mécanisme destiné à juguler la crise des dettes souveraines qui menacent certains pays européens. Il s'agit de pérenniser et d'améliorer le dispositif provisoire, prévu jusqu'en 2013, qui a été mis on place pour aider la Grèce et, maintenant, l'Irlande. À quelques jours de ce Conseil, plu...
Comme le rappelait hier, Jacques Delors, plus de 4 000 milliards d'euros 4 589 pour être exact ont été apportés en garantie ou prêtés aux banques par les États. Ces sommes sont considérables. Il faut rétablir un rapport de forces avec un système financier qui a perdu tout repère. Il faut restaurer un principe de responsabilité selon lequel ...
Les banques ont fait d'énormes profits, et tant mieux pour elles, mais elles doivent aussi prendre leur part des pertes.
Sur ce point, nous attendons les propositions du Gouvernement. À quelle hauteur les investisseurs privés participeront-ils au règlement de la dette des États qui feraient défaut dans le cadre des clauses d'action collective ? Quel sera le montant de la décote qui leur sera appliquée ? Ces questions devraient légitimement trouver des réponses l...
De même, la France devrait soutenir, dans le cadre des discussions du G 20 qu'elle présidera, la proposition du FMI de créer une taxe sur les banques ou un bonus-malus pour financer un fonds assurantiel destiné à venir en aide aux banques en difficulté. Si on veut éviter ce qui s'est passé en Irlande, et qui peut se reproduire demain ailleurs, ...
Mais cela n'interdit évidemment pas de juger son action. Il faut poursuivre, et même amplifier, l'assouplissement des règles d'intervention de la Banque centrale européenne. Ce qui menace l'Europe,..
ce n'est pas l'inflation ; c'est, au contraire, la déflation. Dans l'hypothèse où la crise des dettes souveraines des pays européens se précipiterait, la BCE devra prendre ses responsabilités, c'est-à-dire s'apprêter à intervenir massivement. Elle dispose, semble-t-il, d'une majorité pour cela. Elle a d'ailleurs commencé à agir en ce sens, ce...
Oui ! On le voit, il y a encore beaucoup d'incertitudes sur l'efficacité du mécanisme de crise qui sera examiné au prochain Conseil. D'autant que d'autres propositions existaient, qui ont été malheureusement écartées. Je pense à la proposition de M. Jean-Claude Juncker et M. Giulio Tremonti : ils ont suggéré de mettre en place un mécanisme de ...
Cette proposition avait également le mérite d'esquisser une solution au problème de croissance que vont connaître la plupart des États européens. Comment un État surendetté pourra-t-il retrouver une perspective de croissance durable, dans un contexte d'euro fort, sans marge de relance budgétaire et avec une concurrence européenne et internation...
Monsieur le ministre, vous avez abondamment évoqué les questions institutionnelles. Pour ma part, je voudrais commencer mon propos en soulevant la question économique et sociale, qui préoccupe beaucoup les Européens. Le Conseil européen s'inscrit dans un contexte particulier après la survenue de la crise, voilà plusieurs mois, à présent. Nous ...
Il y a eu certaines tensions dernièrement, par exemple, à propos de l'Union pour la Méditerranée. Nous savons que ce projet n'a pas été compris par les Allemands, peut-être parce que notre pays n'avait pas pris soin de leur en parler. Il en est allé de même pour le grand emprunt que les Allemands ont été surpris de découvrir. Peut-être aurait-i...
Les nominations prévues aux fonctions très importantes de Président du Conseil européen et de Haut représentant de l'Europe n'auront pas lieu, compte tenu de la situation. Je voudrais dire que
Nous reprendrons ce débat plus tard. Il y a encore beaucoup de travail pour que la France précise sa stratégie européenne. (Applaudissements sur les bancs du groupe SRC.)