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Les amendements de Catherine Lemorton pour ce dossier

34 interventions trouvées.

Il serait intéressant de regarder de plus près quelles ont été les conditions d'acceptation des heures supplémentaires par le salarié, au nom du « travailler plus pour gagner plus » car, en vous écoutant défendre les accords de gré à gré, on pourrait croire qu'on vit au pays des Bisounours ou de Candy ! (Sourires.) Au nom du pouvoir d'achat, v...

Il conviendrait de légiférer à partir de la position commune, au lieu de l'afficher comme la vitrine d'une « démocratie sociale » vous aimez bien cette expression, monsieur le ministre , sur laquelle d'ailleurs vous vous asseyez ! Je me demande si derrière le non-respect de la position commune, au-delà de vos méthodes qui me semblent inaccep...

Eux, sans aucun doute, voulaient avancer, mais vous, monsieur le ministre, vous voulez régresser, tant sur le fond que sur la forme. Vous avez évoqué les sociaux-démocrates européens, mais je vous demande, avant d'utiliser ces termes, d'aller en vérifier la définition. Vous méprisez tellement les syndicats, et donc les salariés, que quand ceux...

Au moment où la France prend la présidence de l'Union européenne, les eurosceptiques sont nombreux parmi nos concitoyens, si nombreux que vous n'avez pas osé organiser un référendum en février dernier. Or l'article 16 n'est pas de nature à rassurer ces eurosceptiques, qui ne sont pas des antieuropéens, je tiens à le préciser, mais des gens qui ...

Le salarié est-il partenaire du choix des heures supplémentaires à effectuer ? Personnellement, j'en doute. Ce que vous appelez partenariat, monsieur le rapporteur, est en réalité un rapport déséquilibré entre employé et employeur. Or il est du devoir de la représentation nationale de protéger le plus faible dans le souci de maintenir la cohési...

Le présent projet de loi a été le point de départ, pour la majorité, d'un déchaînement de contrevérités et de positionnements difficilement acceptables. (Applaudissements sur les bancs du groupe socialiste, radical, citoyen et divers gauche et du groupe de la Gauche démocrate et républicaine. Exclamations sur les bancs du groupe de l'Union po...

Il nous a donc semblé opportun, afin de redonner un peu de sens à nos débats, de revenir sur un sujet central : celui de la philosophie qui anime notre action en faveur de nos concitoyens. Quand nous avons décidé de moderniser le rapport au travail, c'était avant tout pour prendre en compte la réalité de l'Histoire qui s'imposait aux pays déve...

Nous répondions d'abord à une exigence de notre temps : celle de l'acceptation concrète de la hausse de la productivité mécanique. Comment expliquer dans notre société une telle hausse de productivité sans, en contrepartie, en faire profiter les travailleurs ? (Approbations sur les bancs du groupe socialiste, radical, citoyen et divers gauche. ...

Notre philosophie politique est aussi de saisir toute chance d'augmenter la crédibilité de la valeur travail. Comment ? En la partageant. En faisant que plus de Françaises et de Français aient accès à un travail stable, durable, nous offrons à notre pays la possibilité d'améliorer l'égalité devant ce qui fonde l'existence sociale. Ne vous en d...

Notre philosophie politique est, enfin, une opportunité de faire évoluer durablement notre société en équilibrant les valeurs du travail avec celles de l'épanouissement personnel. C'est avant tout affirmer que le travail est un bien commun, qui doit être accessible à tous. C'est une valeur fondamentale, dont la gauche est fière et dont elle res...

Ce n'est pas le cas de la majorité qui, alors qu'elle prépare ce nouveau mauvais coup estival, adopte sa stratégie favorite : elle se cache. (Applaudissements sur les bancs du groupe socialiste, radical, citoyen et divers gauche et du groupe de la Gauche démocrate et républicaine. Protestations sur les bancs du groupe de l'Union pour un mouve...

Mais, au lieu de l'assumer franchement, la majorité préfère louvoyer et afficher un pragmatisme qui n'a de pragmatisme que le nom et qui empêche les Français de pouvoir choisir entre deux visions de la société : l'une émancipatrice, que la gauche assume et l'autre régressive, que la droite porte mais ne nomme pas.

Permettez-moi donc de demander à la majorité qu'elle assume sans complexe sa vision du rapport au travail, vision qui se borne à une intensification qui se fera au détriment de la prise en considération de la pénibilité du travail je suis très surprise, à cet égard, que le rapporteur sur la pénibilité du travail siège sur ce même banc

de la santé au travail et de l'épanouissement personnel des salariés. Que la majorité assume aussi ses mesures phares : comment, par exemple, le fameux, « travailler plus pour gagner plus » sera-t-il intégré dans la démocratie sociale et dans le réajustement du temps de travail ? Si tel était le cas, vous prouveriez enfin que vos engagements ...