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Les amendements de Bernard Debré pour ce dossier

60 interventions trouvées.

Mon rappel au règlement, madame la présidente, fait suite aux propos particulièrement injurieux que je viens d'entendre. La majorité a été traitée de façon inacceptable, accusée de caporalisme. Nous sommes libres, monsieur Cochet, de dire ce que nous avons envie de dire, et nous avons dit ce que nous voulions dire, que nous soyons pour ou contr...

Ces allégations mensongères sont une injure à l'indépendance du Parlement ! Vous n'aviez pas le droit de dire cela, monsieur Cochet.

Je suis très étonné des amalgames de M. Mamère. Comment, avant-hier, pouvait-il comparer les faucheurs aux Justes de la guerre ? Comment, ce soir encore, pouvez-vous encore invoquer ces références ?

Un peu de tenue, je vous en prie ! Vous n'avez pas le droit de faire de tels amalgames, monsieur Mamère, ni de traiter certains de voyous. Oui, il existe maintenant un nouveau droit, celui de planter, et une nouvelle réglementation.

Que M. Mamère et certains de ses collègues cessent avec ce mépris. Nous sommes tous les représentants du peuple, monsieur Mamère, et vous ne l'êtes pas plus qu'un autre. Gardez-vous donc de toute référence qui salit notre histoire. (Applaudissements sur quelques bancs du groupe de l'Union pour un mouvement populaire.)

Les citations de M. Cochet sont intéressantes, mais incomplètes. Devant l'émoi suscité par une publication qui montrait qu'il existait en effet à Oaxaca une possibilité de contamination, plusieurs études ont été diligentées, en 2001, 2002, 2003 et 2004, par des agences internationales indépendantes sur des grains de maïs provenant de champs élo...

Je ne voudrais pas en rajouter dans la polémique, mais je précise que, scientifiquement, nous sommes confrontés à deux cas différents. Une première étude a été retirée alors qu'une seconde a été publiée par de nombreux organismes scientifiques. Cette dernière étude, validée par les scientifiques, est incontestable, et, si vous la refusez, c'est...

La revue Nature intéresse tout particulièrement les chercheurs ou les médecins comme moi, parce qu'elle nous permet de valider nos publications. Il est extraordinairement difficile, je vous l'assure, d'être publié dans cette revue. Les articles soumis doivent être absolument irréprochables. C'est bien le cas de l'article que vous évoquez et cel...

Monsieur Mamère, vous avez dit deux choses totalement inacceptables et vous savez l'amitié que je vous porte. (Sourires.) Tout d'abord, vous avez déclaré qu'un certain nombre de politiques étaient payés par Monsanto,

se trouvaient sous sa dépendance. Nous serions ainsi stipendiés. C'est outrageant et antidémocratique, car on ne peut pas exprimer une opinion opposée à la vôtre sans être payé par quelqu'un.

Cela me rappelle furieusement l'URSS (Rires et exclamations sur les bancs du groupe socialiste, radical, citoyen et divers gauche et du groupe de la Gauche démocrate et républicaine), où un dissident était forcément payé par les États-Unis. Si nous sommes favorables à ce texte, c'est parce que nous sommes payés par Monsanto. Ensuite, vous avez...

Je tiens à souligner l'épouvantable dialectique utilisée par nos collègues. (Protestations sur les bancs du groupe de la Gauche démocrate et républicaine.) D'abord, il est question d'une « dissémination » volontaire, et non d'une culture en plein champ.

Le terme employé jette déjà l'opprobre. Ensuite, ils parlent de contamination comme s'il s'agissait d'une maladie. Enfin, M. Mamère vient de nous traiter de criminels écologiques. Monsieur Mamère, faut-il rappeler une fois encore que l'OMS, qui procède à des études depuis une douzaine d'années, depuis que les OGM ont commencé à être cultivés, ...

Vous, vous partez du présupposé qu'il y a une pathologie et que nous sommes les pourvoyeurs de cette pathologie. Vous allez bientôt nous expliquer que l'OMS est payée par Monsanto

et que plus personne n'est libre. Les termes que vous utilisez ne sont pas acceptables, monsieur Mamère. Nous ne sommes pas des criminels. Les 20 millions de cultivateurs dans le monde qui sèment des OGM ne sont pas des criminels. Les 114 millions d'hectares actuellement cultivés 680 millions sur onze ans ne relèvent pas de la délinquance...

Cela fait onze ans qu'il n'y en a pas. L'OMS l'a constaté. (Applaudissements sur les bancs du groupe de l'Union pour un mouvement populaire.) Alors cessez d'utiliser ces termes inacceptables ! Cessez de prétendre que nous serions des criminels et vous des anges !

Mais c'est l'OMS qui le dit ! Monsieur Debré, l'amiante était utilisée depuis au moins les années quarante et, au début des années quatre-vingt, on ne parlait pas encore des pathologies liées à ce matériau.

Mais non ! Car vous auriez dû citer les chiffres de l'étude d'Antoine Messéan sur la pollinisation ! Si la pollinisation d'un épi de maïs produit 25 millions de gamètes, il n'en reste plus qu'un au mètre carré cinquante mètres plus loin ! C'est la raison pour laquelle la distance de cinquante mètres a été retenue et qu'il convient de relativise...

en confondant l'amiante, les PCB et les polypeptides : ce n'est pas la même chose. (Applaudissements sur plusieurs bancs du groupe de l'Union pour un mouvement populaire.)

Je trouve que cet amendement est tout à fait en cohérence avec ce que disait M. Chassaigne. Il nous disait hier, je crois, qu'en Argentine, 100 % du soja cultivé était du soja OGM. Ces agriculteurs argentins, d'après ce que nous dit M. Mamère, sont donc tous des criminels.