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Bioéthique


Les interventions de Bernard Debré


Les amendements de Bernard Debré pour ce dossier

29 interventions trouvées.

Je suis pour ma part favorable à l'amendement de M. Leonetti, pour une raison simple. Lorsqu'il y a ou non un soupçon, la femme, qui est aujourd'hui informée, peut demander un examen à son médecin dans un colloque singulier ; et, si le médecin pense qu'il y a nécessité, il proposera le dépistage. Mais cela dépendra du colloque singulier et des ...

Certes. Mais ce n'est pas le seul problème. Si l'on commence à faire des examens sur tout, c'est alors que l'on se dirigera vers l'eugénisme, car on verra plus de choses et l'on ira très rapidement vers ce que l'on appelle un screening de tout ce qui est possible ! Il ne faut pas oublier que, demain, ces examens seront inutiles, pour une raiso...

Si l'on n'assortit cette disposition d'aucune condition, le médecin, pour se justifier et ne prendre aucun risque, proposera des dizaines d'examens, des dizaines de radios. Comment une femme, quelle qu'elle soit, d'où qu'elle vienne, pourra-t-elle choisir ? Des quantités d'examens seront demandés même en cas de trisomie. Si les examens doivent...

J'aimerais bien avoir une explication de texte. Si l'on s'en tient à la rédaction de l'amendement, en cas de risque avéré, ce n'est plus le médecin qui communique lui-même les résultats et, le cas échéant, oriente la femme enceinte, c'est la sage-femme qui l'oriente vers un médecin. Le médecin a donc disparu.

Ce n'est pas clair. Si l'on prévoit que « la sage-femme oriente la femme enceinte vers un médecin ou, le cas échéant, », cela signifie qu'elle peut ne pas l'envoyer à un médecin, ce qui me semble extrêmement litigieux. Dans les faits, la sage-femme et le médecin travaillent ensemble, mais ce n'est certainement pas à la sage-femme de prendre la ...

Je suggère que l'on écrive qu'en cas de risque avéré, le médecin communique les résultats en concertation avec la sage-femme.

N'oubliez pas qu'il y a des décisions extrêmement importantes à prendre en cas de risque avéré, que des examens sont nécessaires, réalisés en général par d'autres médecins car on ne va pas simplement refaire l'échographie prescrite par la sage-femme. Il y a donc toute une batterie d'examens qui va suivre. Que le médecin communique les résultats...

Monsieur Gorce, je vais vous le dire très objectivement : je suis favorable à l'avortement. Je n'ai jamais supporté de voir, comme je l'ai vu à l'hôpital, une jeune fille de quinze ans mourir pour s'être fait avorter dans une arrière-boutique de faiseuse d'anges. En temps et en heure, j'aurais donc évidemment voté pour ce texte sur l'avortement...

Pourquoi suis-je surpris de ce texte ? Parlons de la liste des associations. Madame Filippetti, si une femme enceinte est informée et va voir des enfants qui sont arriérés profonds, peut-être s'apercevra-t-elle, justement, qu'elle n'a pas le courage de garder le sien.

L'information sera complète. Je l'ai vu à plusieurs reprises. Vous parlez aussi d'atteintes profondes. Sachez que nous dépistons ce que nous voulons maintenant et je vais vous en donner un exemple. Si l'on dépiste une mutation du gène BRCA 1 pardonnez-moi d'utiliser des termes techniques , cela signifie que la femme aura un cancer du sein à...

Désolé, mais c'est ainsi. Je n'aime pas le mot patient pour ces enfants qui sont peut-être atteints d'une petite anomalie, par exemple une drépanocytose mineure. Ce ne sont pas forcément des patients. Peut-être ne sont-ils pas tout à fait aussi intelligents que nous, mais je trouve très illégitime d'appeler patients des gens qui ont peut-être ...

On ne va pas faire une euthanasie économique ! On ne peut pas laisser dire cela ! Je veux dire un mot !

Ce que je viens d'entendre est absolument incroyable ! Moi qui suis un homme ouvert, qui soigne, je vous entends dire : attention, il n'y a pas assez de centres, de moyens pour suivre les malades, alors il faut plutôt orienter la mère vers l'euthanasie,

Il y a une maladresse dans vos propos. Ne dites pas cela. Il faut évidemment des structures, mais ce n'est pas parce qu'il n'y en a pas qu'il faut dire à la mère : ne le gardez pas. C'est cela qui est dangereux.

Je ferai deux remarques. La première n'a peut-être pas d'intérêt, mais j'aimerais qu'on arrête de nous bassiner avec les prétendues découvertes chinoises alors que c'est une Française, Mme Paterlini-Bréchot, qui a découvert cet examen, il y a dix ans je l'ai même écrit dans un livre et que celui-ci est déjà pratiqué en France pour un certa...

L'examen en question est autorisé en Allemagne et accessible par internet. La femme peut le faire par ce biais et aller voir son médecin en demandant à avorter. Ce dernier lui dira oui parce que c'est son droit. Je ne sais pas comment on peut se sortir de ce dilemme. Je n'ai pas encore trouvé la solution mais ce que je sais, c'est que nous ne ...

Un philosophe a dit que les mots avaient d'autant plus de sens qu'ils prêtaient au contresens. L'expression « bébé médicament » est stupide. Le bébé n'est pas un médicament ; on utilise seulement le sang de son cordon ombilical. Mettez-vous donc à la place d'une famille dont un ou plusieurs enfants sont atteints d'une maladie très grave qui po...

C'est terrible ! À partir du moment où l'on peut utiliser le diagnostic préimplantatoire, pourquoi ne pas le faire pour soigner les frères ou les soeurs malades ? Mon expérience me permet de m'exprimer sur ces sujets, car l'urologie traite aussi l'infertilité masculine. Ces procédures ne concerneront pas des milliers d'enfants, elles resteron...

Monsieur Breton, je suis opposé à l'amendement. En continuant à appeler l'enfant « bébé médicament », vous faites peser sur lui une charge incroyable. Vous rendez-vous compte de ce que vous dites de cet enfant ?

Pas du tout ! Appellerez-vous ainsi, durant toute sa vie, un enfant aimé qui va grandir et devenir adulte ? C'est une erreur ! C'est une forfaiture !