Les amendements de Bernard Carayon pour ce dossier
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Madame et monsieur les ministres, votre projet de budget est bon, car il est adossé à quatre orientations opportunes. Première bonne orientation : la maîtrise des dépenses publiques. Même si la réduction des effectifs de la fonction publique est encore mesurée, vous avez le mérite d'avoir rompu avec une logique quantitative qui a si longtemps...
La vertu budgétaire n'est pas pour autant le rigorisme, alors que le ralentissement économique génère mécaniquement des déficits publics. La vertu, c'est surtout de ne pas augmenter les impôts et de soutenir, quand cela est possible, l'investissement de l'État, des collectivités locales, des hôpitaux et des entreprises.
Troisième bonne orientation : le respect du contribuable. C'est d'abord l'intérêt de chacun. Moins dépenser, c'est moins prélever et moins restreindre la liberté de chacun de consommer, d'investir ou de transmettre. En ce sens, le bouclier fiscal et la loi TEPA ont sanctuarisé le travail, l'épargne, l'effort et le mérite, qui sont les valeurs ...
Et sur ce territoire, nous sommes le pays à la fois le plus ouvert en raison de l'une des plus fortes internationalisations de nos valeurs boursières et le plus offert. Ce n'est pas dans ces conditions juridiques et dans l'absence de stratégie industrielle collective européenne que nos entreprises peuvent affronter les prédateurs de la mond...
Votre politique budgétaire ne peut être ainsi dissociée d'une évaluation précise de notre environnement international. Je me réjouis que les réponses majeures à la crise financière aient été politiques et que la voix et l'action du Président Sarkozy aient été aussi bien entendues dans le monde. Que peut-on d'ailleurs attendre des marchés en te...
Les marchés sont faits pour la prospérité et les États pour en créer les conditions, mais aussi pour rétablir les conditions de la confiance, du bon sens et de l'intérêt général, en tout cas pas pour disparaître dès qu'il n'y aurait plus de crise, comme l'a souhaité de manière particulièrement incongrue la présidente du MEDEF. Cette crise a su...
Cette crise, dans les solutions qui lui ont été opposées, c'est aussi le succès de la vieille Europe que certains, outre-atlantique, regardaient avec amusement, c'est le retour de l'attachement collectif aux règles d'intérêt général, de régulation, d'arbitrage et hélas ! en ce moment de sauvetage par l'État. C'est bien le moment de changer...
..et de transparence comparables à celles qu'elles ont contribué à imposer aux entreprises, d'autant qu'elles vivent souvent de subventions publiques considérables.
Enfin, si l'on veut préserver nos entreprises stratégiques européennes de tentations spéculatives ou d'appétits politiques,...
..il faudra s'engager rapidement, avec nos partenaires européens, dans la révision des articles 58 et 296 du TCE qui autorisent le contrôle des investissements étrangers dans le seul secteur de la défense et adopter les principes et les méthodes très pragmatiques qui régissent aux États-Unis le droit de la sécurité nationale.