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Les amendements de Axel Poniatowski pour ce dossier

17 interventions trouvées.

Monsieur le président, messieurs les ministres, mes chers collègues, la commission des affaires étrangères a mené, mercredi dernier, par anticipation et pour approfondissement, avec le ministre des affaires étrangères, un débat très libre et très constructif sur la situation en Afghanistan et les perspectives d'action qui s'offrent à nous. Il ...

À mon tour, je veux souligner combien l'engagement des militaires et des personnels civils français est remarquable et doit être salué. À preuve, les morts et les nombreux blessés parmi les engagés français. Pourtant, le bilan de l'action internationale reste largement insuffisant à ce jour. Bien qu'elle soit incapable de reprendre le pouvoir,...

Elle ouvrirait la voie à un retour immédiat des talibans au pouvoir, avec le cortège d'horreurs et de frustrations qui a déjà accompagné leur régime à la fin des années 90.

Une deuxième option verrait la coalition engager dès maintenant des négociations avec les insurgés, afin de définir les conditions d'un cessez-le-feu. Séduisante, cette idée n'est malheureusement pas plus réaliste. Avec qui négocier ? L'insurrection est composée de groupes très disparates, associant de simples renforts occasionnels, recrutés p...

Celui de la sécurité, d'abord. Il n'est pas question de perdre la main face à l'insurrection. Nous devons renverser le rapport de forces et réduire encore les capacités d'action des talibans. Dans le même temps, il faut préparer l'État afghan à assurer lui-même la sécurité de son territoire. L'afghanisation des forces de police et de l'armée e...

Avec moins de 80 000 soldats opérationnels et à peine 68 000 policiers, l'Afghanistan ne peut faire face aux menaces qui pèsent sur sa sécurité. Nous devons donc aider à la montée en puissance des forces de sécurité afghanes, avec un objectif, à terme, d'environ 200 000 à 250 000 personnels, police et armée confondues. Enfin, nos efforts milit...

Je pense également que l'exposition des forces doit être équitablement répartie et que les nations membres de la coalition peu ou pas exposées sont les premières concernées par l'effort éventuel supplémentaire à fournir.

Notre approche intégrée du conflit afghan, qui vise à associer action civile et militaire, fait désormais l'unanimité. À l'heure actuelle, les systèmes politique et judiciaire ne fonctionnent pas correctement et la gouvernance est encore trop souvent un slogan. Or, tant que les réformes institutionnelles ne seront pas davantage mises en oeuvre,...

Le président Karzaï doit répondre à ces critiques. Il y va de sa crédibilité, mais aussi de la pérennité de notre soutien à son pays. Son discours d'investiture contient en revanche plusieurs promesses intéressantes, dans les domaines de la lutte contre la corruption, de l'équilibre entre les pouvoirs, de la formation de la police, de la créati...

Nous devons gagner les coeurs, mais surtout la confiance des Afghans, et seuls des résultats tangibles pourront les convaincre. L'avenir de notre engagement en Afghanistan ne s'est donc pas joué le 1er décembre à Washington. L'échéance la plus importante, c'est la conférence des donateurs de Londres, le 28 janvier. Si un nouvel effort est sans...

Ce nouveau partenariat est la clé pour doter l'Afghanistan d'un État suffisamment fort pour assurer la sécurité de la population. En attendant que les autorités afghanes puissent prendre notre relais, nous devons donc nous concentrer sur le plan sécuritaire sur les plus grandes villes du pays : Kaboul bien sûr, mais aussi Kandahar, Hérat, Maza...

Monsieur le président, messieurs les ministres, mes chers collègues, la France est présente en Afghanistan, depuis plus de six ans, aux côtés de ses alliés occidentaux pour lutter à 8 000 kilomètres de ses frontières contre le terrorisme international, qui frappe nos démocraties depuis le 11 septembre 2001. Depuis plus de six ans, notre pays s...

Le dispositif français actuellement présent en Afghanistan prouve la volonté de la France de participer à toutes les dimensions de l'action internationale qui y est menée. En assurant la sécurité à Kaboul, en contribuant à la formation de l'armée afghane et en apportant depuis Kandahar un appui aérien important, les forces françaises se sont af...

constitue un obstacle supplémentaire. Les mouvements terroristes exploitent cette situation à leur profit. Il faudra encore du temps pour redresser les choses. En dépit de ce contexte, l'échec n'est pas permis. Vaincre les mouvements terroristes et permettre à un Afghanistan stable de se développer et de se doter des forces nécessaires à sa s...

Il n'est pas question de débattre aujourd'hui du retour de la France dans les structures de commandement intégré de L'OTAN. (Exclamations sur les bancs du groupe de la Gauche démocrate et républicaine.) Ce débat-là sera d'une autre ampleur et d'une autre nature. Ne faisons pas d'amalgame inutile !

Je tiens néanmoins à faire observer que la singularité appréciable de notre situation au sein de l'Alliance atlantique ne modifie en rien la solidité, l'intensité et la pérennité de notre engagement en Afghanistan, manifesté dès le lendemain des attentats du 11 septembre par le gouvernement de Lionel Jospin. La France, tout en préservant son i...

mais il doit aussi poursuivre parallèlement ses efforts diplomatiques en vue de la reconstruction de l'Afghanistan avec l'organisation à Paris en juin prochain d'une conférence internationale des donateurs. Mes chers collègues, la réalisation de ce qui doit être notre double ambition l'aide au développement de l'Afghanistan et la victoire c...