Les amendements de Aurélie Filippetti pour ce dossier
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Je ne surprendrai personne en disant que nous voterons la motion de procédure défendue par Pierre-Alain Muet. Notre position s'explique simplement. Ce texte est un texte d'affichage, de communication de campagne électorale, pourrait-on dire. Votre objectif est évident : vous voulez piéger l'opposition en nous mettant sur le dos le refus d'un...
alors que vous-mêmes avez été incapables de maintenir un équilibre des finances publiques depuis l'élection de Nicolas Sarkozy en 2007. Oui, cette loi est un texte d'affichage, et c'est tellement vrai que vous ne l'appliquerez pas vous-mêmes. Vous auriez pu décider de la mettre en oeuvre dès à présent mieux vaut tard que jamais, et nous nou...
mais au lieu de cela, vous avez décidé de reporter l'application de votre réforme à la période suivant les élections de 2012. Enfin, nous aurions pu évaluer, à l'aune des mesures que vous préconisez dans cette règle d'équilibre des finances publiques, les réformes que vous avez fait adopter depuis 2007. Là encore, le bilan aurait été cruel po...
Monsieur le président, monsieur le ministre, mes chers collègues, je voudrais d'abord répondre à l'interpellation de Charles-Amédée de Courson, même s'il est sorti de cet hémicycle, sur la question suivante : faut-il une règle de gestion des finances publiques ? S'il fallait une règle, la fin est déjà dans les moyens. Par conséquent, la règle ...
Au sein de la mission Camdessus, siégeaient des membres de l'UMP et du Nouveau Centre, ainsi que le président de la commission des finances, mais « ès qualités », non en tant que membre de l'opposition. En outre, les préconisations du rapport Camdessus ne sont pas celles qui ont été reprises ici et qui ont servi de base à l'élaboration du proje...
Oui. Nous proposons, par cet amendement qu'il y ait un débat, suivi d'un vote, avant la transmission à Bruxelles du programme de stabilité. Ce serait, dans un contexte législatif normal, une manière d'associer davantage le Parlement à l'élaboration de ce programme, dans l'optique du nécessaire renforcement de la coordination européenne. Toutef...
Monsieur le président, monsieur le ministre, monsieur le rapporteur général, messieurs les présidents, mes chers collègues, il est tard et j'aurais pu vous entretenir de l'aveu implicite de votre échec que recèle ce projet de révision constitutionnelle, de votre tentative de piéger l'opposition
et de rassurer les marchés pour garantir la pérennité de notre note triple A, alors que les perspectives de croissance sont revues à la baisse et que les données de ces deux derniers mois accentuent le caractère abyssal du déficit commercial.
Cependant, il est tard ; aussi vais-je me borner à vous raconter une petite histoire. (« Ah ! » sur les bancs du groupe SRC.) Je précise que je ne suis pas la seule à en avoir eu l'idée. Imaginons deux Persans, Usbek et Rica,
Imaginez Usbek et Rica arrivant dans cette enceinte et qui, avec les visiteurs très courageux présents dans les tribunes du public il y a encore un quart d'heure, découvriraient notre débat. Ils verraient dans cet hémicycle un aréopage très brillant : les plus fins juristes, comme le président Warsmann, les esprits les plus aiguisés en matière...
Tous sont occupés à débattre d'un sujet d'importance : l'équilibre des finances publiques. Les grands professeurs de nos meilleures écoles, cher Pierre-Alain Muet, mais aussi les conseillers éminents issus de l'inspection des finances, tous ont beaucoup travaillé sur un sujet, j'insiste, loin d'être mineur puisqu'il s'agit de l'équilibre des fi...
Usbek pourrait demander à Rica : - Cette majorité est donc bien sage : elle veut définir un cadre pour son action à venir et poser de grands principes avant de les appliquer. - C'est étonnant, cher Usbek, mais cette majorité n'est pas au début de son mandat. Elle est quasiment à la fin et il ne lui reste qu'un an. - Tiens ! Elle veut donc la...