Déposé le 3 janvier 2011 par : Mme Génisson, Mme Crozon, M. Pérat, Mme Filippetti, Mme Bousquet, Mme Coutelle, M. Le Roux, Mme Guigou, Mme Bouillé, Mme Carrillon-Couvreur, Mme Clergeau, Mme Darciaux, Mme Duriez, Mme Martinel, Mme Quéré, Mme Batho, Mme Karamanli, Mme Mazetier, Mme Pau-Langevin, les membres du groupe Socialiste, radical, citoyen, divers gauche.
Rétablir l'alinéa 7 dans la rédaction suivante :
« IV. - Une contribution assise sur les salaires est instituée et appliquée aux entreprises ne satisfaisant pas à l'obligation de négociation prévue à l'article L. 2242-5 du code du travail dans des conditions fixées par décret en Conseil d'État. ».
Il convient d'instaurer une sanction pour les entreprises qui refuseraient de négocier la mise enoeuvre de mesures permettant de supprimer les écarts de rémunération entre les hommes et les femmes.
La loi n°2006-340 du 23 mars 2006 relative à l'égalité entre les femmes et les hommes prévoit, en effet, dans son article 5, une contribution financière assise sur la masse salariale à la charge des entreprises qui n'auraient pas satisfait des obligations d'ouverture de négociation sur les salaires.
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