Les amendements de Alain Néri pour ce dossier
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Monsieur le secrétaire d'État, mes chers collègues, notre débat a lieu alors que l'urgence sociale atteint dans notre pays nul ne peut le nier un niveau sans précédent. En outre, il fait suite au vote d'un budget de rigueur, de renoncement et d'austérité, qui témoigne très clairement, monsieur le secrétaire d'État, de votre désengagement à...
Oui, mais il ne suffira pas de les écouter ; encore faudra-t-il les appliquer. Le premier problème qui se pose aujourd'hui aux Français est celui du pouvoir d'achat. Sur ce point, je souhaite tout simplement que le président Sarkozy applique enfin son programme électoral, lui qui déclarait qu'il serait le président non seulement du pouvoir d'a...
et les retraites les plus basses, puisque, dans ce domaine non plus, les engagements ne sont pas tenus. S'il est difficile de vivre dans notre pays, il est également difficile de s'y soigner. J'espère que, comme nous, vous êtes partisan de l'égal accès aux soins pour tous et que vous supprimerez donc sans tarder les franchises médicales.
Voilà des pistes de réflexion afin de dégager les moyens qui permettront à nos concitoyens de vivre dans la dignité. J'entendais tout à l'heure M. Goulard s'indigner du surendettement aux Etats-Unis, cause de la crise des subprimes et de l'impossibilité pour les personnes concernées de conserver leur logement. Mais qu'est-ce que le pouvoir d'a...
Je dispose encore de quelques instants, monsieur le président. Quand ces personnes ont payé le strict nécessaire, il ne leur reste rien. Mais il y a pire encore : ceux dont le pouvoir d'achat est négatif, ceux qui, ne pouvant plus joindre les deux bouts, sont abusés par les marchands de malheur que sont les sociétés de crédit Cofidis, Finare...
, qui prêtent sans accorder la moindre attention à la capacité de remboursement des débiteurs et font miroiter leurs services, jusque dans les supermarchés, à ceux qui viennent y acheter le minimum vital.
Ma question est claire : monsieur le secrétaire d'État, envisagez-vous de mettre un terme à ces pratiques usuraires, à ces crédits revolving qu'on devrait plutôt qualifier de revolvers posés sur la tempe des plus défavorisés ?
Voilà les mesures qu'il faut prendre. Monsieur le secrétaire d'État, vous qui nous dites que nous ne formulons jamais de proposition, en voilà une ; quand l'appliquerez-vous ? (Applaudissements sur les bancs du groupe SRC.)