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Interventions en hémicycle d'Alain Bocquet


193 interventions trouvées.

Cela n'est pas acceptable. Comme le Gouvernement ment, énormément et sciemment, nous souhaitons que ce débat soit reporté

parce que, contrairement à ce qu'affirme régulièrement, la main sur le coeur, le ministre Éric Woerth, il ne s'agit pas de défendre la retraite par répartition, mais de la faire exploser !

Après la première étape que fut la réforme Balladur, suivie de la réforme Fillon en 2003, nous avons affaire à présent au troisième étage de la fusée. Or, chez nous, les « minteux », comme on dit dans le département du Nord, on les repère de loin ! C'est la raison pour laquelle nous demandons, officiellement et solennellement, que cette grave ...

Monsieur le président, madame la garde des sceaux, monsieur le ministre chargé des relations avec le Parlement, chers collègues, je le déclare solennellement : les députés communistes, républicains et du Parti de gauche, sont fermement opposés au port du voile intégral,...

tout comme ils combattent les extrémismes, les dérives sectaires et les formes de domination, notamment celles qui conduisent à l'exclusion et au non respect de la dignité des femmes. Une identité ne saurait être contrainte, une citoyenneté amputée. La citoyenneté doit se vivre pour toutes et tous, partout à visage découvert. Votre propositio...

Eh bien, cette chronique n'a pas paru dans L'Humanité-dimanche, mais dans Paris-Match sous la plume de Jean-Marie Rouart de l'Académie française. (Exclamations sur les bancs du groupe UMP.)

À l'évidence, la dignité et les droits des femmes méritent mieux que votre instrumentalisation politicienne du voile intégral. Sans citer toutes les discriminations dont elles font l'objet, je vous rappelle que deux millions de femmes sont victimes en France de violences conjugales. Malgré cela, la loi contre ces violences, votée ici même le 2...

Ce renoncement à convaincre est symptomatique de votre gestion autoritaire de notre société et ce choix constitue en lui-même un échec, échec d'autant plus grave que les dispositions légales que vous voulez imposer ne régleront rien, quand les moyens existent déjà pour faire face au problème. Le Conseil d'État l'a rappelé avec pertinence. (Appl...

Du reste, n'est-ce pas l'un des buts recherchés ? Finalement, prêts à tout pour maintenir votre domination, vous n'hésitez pas, en confortant les extrémistes les plus radicaux, à crisper les relations sociales et à créer les conditions d'un dérapage. Bien évidemment, il n'est pas question pour nous de penser que Gouvernement et majorité agisse...

L'économie et la société françaises sont au plus mal : sept millions de Français vivent au-dessous du seuil de pauvreté ; les inégalités se creusent avec, au sommet de la pyramide, un quarteron de patrons et d'actionnaires cumulant stock options, retraites chapeau et dividendes.

Eh bien, puisque vous aimez les lois, qu'attendez-vous pour interdire les licenciements boursiers (Applaudissements sur de nombreux bancs du groupe GDR), ou pour taxer au même niveau que les salaires les centaines de milliards d'euros de profits financiers des grands groupes ? Ce que vous voulez en réalité, c'est que la France regarde ailleurs...

Cette réalité sape les fondements des valeurs de notre République. Un récent sondage Sofres-Logica s'en est récemment fait l'écho : liberté, égalité, fraternité, ces valeurs sont en net recul dans notre pays, par la faute de la crise et du chômage qui déchirent le tissu social et taraude le projet républicain. Sous l'effet des tours de vis et,...

Ce jeu est d'autant plus dangereux aujourd'hui, dans une France et une Union européenne en crise profonde, que les dérives populistes, nationalistes, extrémistes accompagnent, comme en Hongrie, en Italie du Nord ou aux Pays-Bas, la soumission complice des États et des gouvernements ultra-libéraux aux diktats des banques et des marchés boursiers...

Nous renouvelons l'exigence d'une République laïque, ouverte au dialogue, d'une France forte de son histoire et adossée aux valeurs dont elle s'est dotée pour aborder les enjeux d'aujourd'hui. Nous ne participerons pas à ce vote mascarade. Vous n'obtiendrez pas de nous un consensus qui vaudrait pour le projet de loi gouvernemental qui suivra. ...

Monsieur le président, monsieur le ministre chargé de l'industrie, mes chers collègues, si le groupe des députés communistes et du parti de gauche a demandé que soit organisé un débat sur l'évolution de l'emploi industriel, c'est parce qu'il y a urgence : notre industrie est dans l'oeil du cyclone. MEDEF et Gouvernement feignent de s'interroger...

Mais les chômeurs ne demandent que cela : ils veulent travailler !