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Interventions sur "médecin" de Patrick Roy


9 interventions trouvées.

Si quelqu'un doute qu'il puisse y avoir collusion entre les médecins et les entreprises, c'est vraiment que, dans notre pays, nous n'avons rien compris ! Avons-nous oublié le scandale de l'amiante ? Toutes les circonstances n'en ont pas été éclaircies, c'est pourquoi j'appelle de mes voeux un procès pénal, qui tarde à venir. Mais chacun sait que ceux qui étaient chargés d'apporter un diagnostic ont nié l'existence de tout lien entre l'inhalation des poussières d'...

Il s'agit toujours du grave problème des dépassements d'honoraires. Je le redis, sans esprit de polémique ni violence : aujourd'hui, face à ces dépassements parfois très importants, de nombreux Français ne se soignent plus. L'amendement a trait aux équipements technologiques, extrêmement utiles. On sait que la médecine fait de grands progrès : sur le territoire se multiplient scanners, IRM J'en sais quelque chose : pour avoir eu l'honneur de présider la mission d'information sur l'amiante, et je puis témoigner que presque tout le monde nous a demandé l'accès aux scanners. C'est très bien de développer une politique d'installation d'équipements importants sur le territoire, mais si les praticiens qui les utili...

Nous voterons en faveur de cet amendement, même s'il n'est qu'un pis-aller, car c'est une médecine à deux vitesses qui tend de plus en plus à se mettre en place. Dans la circonscription dont je suis l'élu, je suis effaré par le nombre de personnes qui aujourd'hui n'ont plus les moyens de se soigner. La simple information sur les dépassements ne suffira pas à les leur rendre.

J'ai observé que, comme l'indique à très juste titre Catherine Lemorton, les médecins qui s'expriment dans des colloques ne font pas toujours état des liens qu'ils peuvent avoir avec l'industrie.

Fondé sur l'article 58, monsieur le président. Manifestement, cette soirée est un peu perturbée, pour ne pas dire perturbante. On a beaucoup de mal à s'y retrouver depuis une heure : si j'osais, je dirais qu'on y perd son latin, ce qui, pour des médecins, peut être très embêtant. La prochaine entrée en vigueur de la réforme du règlement va provoquer quelques changements auxquels il faudra nous habituer. Pour l'heure, j'avoue avoir été surpris par l'avis que vient de donner M. le rapporteur sur le précédent amendement. Il s'en est remis à la sagesse de l'Assemblée : c'est son droit et c'est même fréquent. Mais il a poursuivi en disant qu'il n'av...

Le directeur, selon moi, et j'ai cru comprendre que cet avis était partagé par tous mes collègues, ne doit pas conduire la politique générale de l'hôpital. Il peut être associé à l'aspect médical, mais celui-ci doit être du ressort de la CME. Le directeur devrait se borner à mettre en oeuvre ce dont les médecins seraient convenus collectivement. Or telle n'est pas la philosophie de votre texte. La CME devrait en effet avoir un pouvoir fort sur le projet médical, sur la qualité et la sécurité des soins, l'accueil et la prise en charge. Je crains que votre texte, qui offre une vision très économique de l'hôpital ne conduise celui-ci à privilégier la gestion des fonds, bien avant les soins. Certes, person...

...de l'industrie aéronautique, ce qui est loin de nous rassurer, d'autant que ces propos ont été tenus par l'un de ceux que vous considérez comme vos amis. Je connais le climat qui règne actuellement, sinon dans tous les hôpitaux de France, du moins dans les hôpitaux de ma région, notamment dans celui que je préside : on assiste à une montée de l'inquiétude, voire de la colère et de la révolte des médecins hospitaliers. Si vous n'y prenez pas garde, madame la ministre, vous pourriez être confrontée aux mêmes difficultés que votre collègue Valérie Pécresse, sur un autre sujet. Attention, madame la ministre, attention !

Une enquête apparemment sérieuse fait apparaître que la moitié des médecins n'affichent pas lisiblement dans la salle d'attente de leur cabinet le montant de leurs consultations et les conditions de remboursement de celles-ci, bien qu'ils y soient tenus par la loi. Madame la ministre, quelles sanctions envisagez-vous de prendre contre les fraudeurs ? Je sais que ce gouvernement est très soucieux de lutter contre la fraude, même s'il a une lecture un peu sélective de ce...

...résence est incontournable, et les citoyens, puisque la santé est un droit pour chaque Français. Bien que vous vous soyez heurtée au mouvement courageux des internes, vos propositions restent ambiguës. Nous les avons lues et elles ne nous ont pas rassurés. Le vocabulaire a changé, mais nous avons le sentiment que vous ne réglez rien, faute d'une politique alternative permettant de revaloriser la médecine générale, les maisons de santé et les hôpitaux de proximité. Autant de sujets dont il faudrait pouvoir discuter. En attendant, si vous voulez que nous puissions poursuivre le débat sereinement, nous vous demandons de bien vouloir retirer l'article 32. Ce serait sain pour notre démocratie.