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Interventions sur "scientifique" d'Olivier Jardé


11 interventions trouvées.

...re des réorientations : comment lutter contre ces échecs ? Les PRES évoluent, ce qui est bien la loi leur a récemment donné la possibilité de délivrer des diplômes nationaux : leurs conseils d'administration ne doivent-ils pas être évalués et donner lieu à certaines modifications ? S'agissant des grands organismes de recherche, la solution tendant à garder le Centre national de la recherche scientifique (CNRS) en créant des interfaces et des Alliances est une bonne chose : les chercheurs ont des feuilles de route et l'organisation verticale du centre donne satisfaction. On sait que l'imagerie par résonance magnétique (IRM) n'a pas été découverte pour faire de l'imagerie, ni le laser pour donner lieu à des applications ophtalmologiques, ce qui montre le caractère essentiel de ces interfaces et al...

...absence de projet parental. Nous avions également voté l'interdiction du clonage reproductif et la procréation médicalement assistée. Mes chers collègues, faut-il s'orienter vers des lois bioéthiques révisables ? La question mérite d'être posée et elle a suscité des débats dans le pays j'en parlais tout à l'heure avec Jean Dionis du Séjour. Si, demain ou après-demain, on assiste à des avancées scientifiques importantes, doit-on néanmoins attendre cinq ans avant d'en discuter dans l'hémicycle ? Je ne le pense pas. C'est la raison pour laquelle, je considère, avec Paul Jeanneteau, qu'il ne faut pas s'en tenir à ce timing. Il faut que l'on puisse, à tout moment, rouvrir un dossier. Qu'est-ce que l'ADN, madame la secrétaire d'État ? Trois milliards de paires de base constituent 99 % des êtres humains....

À mes yeux, l'interdiction assortie de dérogations ne garantit pas un encadrement strict. La formule manque de lisibilité. J'approuve, au contraire, l'autorisation strictement encadrée préconisée par le Conseil d'État. Selon ce système, les recherches ne pourraient être réalisées que dans le cas de progrès scientifiques et médicaux majeurs, ne pouvant être obtenus par d'autres voies et obéissant à des principes éthiques rigoureux. Je regrette qu'en soutenant le régime de l'interdiction avec dérogations on fasse porter le poids de la transgression sur les seuls chercheurs. C'est pour ces raisons que nous avons déposé, avec Jean-Sébastien Vialatte, deux amendements visant à instituer une autorisation avec encad...

...i je suis favorable à ce que les PRES soient habilités à délivrer des diplômes nationaux. Je pense même que nous devons aller plus loin, en supprimant la distinction actuelle entre les membres titulaires et les membres associés du conseil d'administration de ces pôles. Cela permettrait de donner du tonus à nos universités en les rapprochant des grandes écoles. Quant à la fondation de coopération scientifique, on ne voit pas pourquoi l'université resterait privée de la possibilité de recourir à une formule qui a fait ses preuves pour certaines de nos grandes écoles. Je regrette par ailleurs la suppression de l'article 3 par le Sénat. Ayant présidé pendant six ans le Conseil national des universités, je ne peux qu'être favorable aux intersections entre spécialités. L'addictologie fait intervenir des ...

Comme la plupart de nos collègues rapporteurs, je soulignerai l'aspect positif du budget que nous examinons. Nous constatons avec satisfaction que la recherche est la première bénéficiaire du grand emprunt. Les effectifs de chercheurs et de personnels de recherche sont maintenus. La revalorisation significative de leurs carrières encourage le choix des professions scientifiques, qui impose des études longues et difficiles. Je peux moi-même, de par mon métier, témoigner que de jeunes chercheurs constatent une amélioration de leurs conditions de travail. En revanche, le caractère essentiel des métiers de la recherche pour notre avenir et notre développement est très mal connu. Pour moi, le développement d'émissions de télévision pour mieux faire connaître ces métiers a...

Le CNRS, qui est un ancien et très bel institut, continue de montrer toute sa valeur au service de la recherche française. Il n'en reste pas moins vrai que si la réforme était nécessaire, elle s'est accompagnée de débats nombreux, tant à l'intérieur qu'à l'extérieur du Centre : quelles conclusions en tirez-vous en matière de dialogue et de concertation avec les laboratoires et les équipes scientifiques du CNRS ? Un amendement au projet de loi de finances pour 2010 permet de recruter des contractuels à durée indéterminée : c'est une nouveauté pour la recherche publique. Aurez-vous fréquemment recours à ce dispositif ou simplement à titre exceptionnel ? Le fonctionnement du Centre n'allait pas sans une certaine confusion : aussi ai-je approuvé sa réorganisation verticale. Cependant la recherch...

...budget ? C'est pour moi un budget comportant des réformes de structure accompagnées, et c'est bien le cas de celui-ci puisqu'il augmente de plus de 5 %. Pour le centriste que je suis, les dépenses de recherche ne constituent pas des dépenses de fonctionnement, mais d'investissement à haute valeur ajoutée pour l'avenir, particulièrement importantes en période de crise. L'ensemble des laboratoires scientifiques bénéficieront ainsi de 274 millions d'euros supplémentaires, dont 34 millions pour le CNRS, sur lequel j'ai centré mon rapport. Le CNRS est un très bel organisme, vieux de soixante-dix ans mais plein d'avenir, avec ses 35 000 chercheurs et le cap qui lui a été redonné. Les dix instituts verticaux rendent plus lisible cette magnifique structure même si, en matière de recherche, la transversalité ...

...rantes et sortantes. En février, lors des classements de A à E, chacun sait que les étudiants classés au niveau E ne réussiront pas le concours en fin d'année. Pourquoi continuer ? Pourquoi ne pas plutôt les orienter vers une autre faculté de sciences où, hélas, les candidats sont de moins en moins nombreux ? La passerelle entrante est une idée intéressante. Aujourd'hui, un nombre croissant de scientifiques entrent en médecine. C'est dommage : la médecine a aussi besoin de littéraires, car elle a une base éthique et sociale. Je suis persuadé que si le XXe siècle a fait ses hôpitaux grâce à des médecins formés aux sciences, le XXIe siècle fera les siens en abordant la technique autant que les questions sociales, liées à l'ensemble de la personnalité. Voilà pourquoi il faut soutenir l'idée de passere...

...d'entrée. Je suis persuadé qu'un étudiant qui obtient un « E » aux partiels de février n'a aucune chance de réussir son concours en fin d'année. D'où l'intérêt d'une passerelle avec les facultés des sciences qui, on le sait, attirent peu d'étudiants. Cette erreur d'orientation pourra ainsi être facilement rattrapée. De plus, je regrette toujours que ces études de médecine deviennent excessivement scientifiques. Je suis certain que le corps humain relève non pas uniquement du domaine de la science,

mais également de l'éthique. Dans le rapport que nous avons rédigé avec Jean Leonetti sur la fin de vie et sur l'éthique, nous avons regretté que la médecine devienne de plus en plus scientifique et de moins en moins humaine. Une passerelle d'entrée est donc nécessaire, même si elle doit être limitée, parce qu'il ne s'agit pas non plus que tous les littéraires puissent en profiter et éviter ainsi le concours. Ces bonnes propositions sont issues du rapport du professeur Bach. J'émettrai néanmoins quelques petits regrets. L'entretien n'est pas une mauvaise chose ; mais j'aurais été encore ...

Le classement de Shanghai est de nature scientifique générale. Pour le classement médical, qui est plus rigoureux, nous sommes quatrièmes au niveau mondial !