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Interventions sur "télévision" de Martine Martinel


33 interventions trouvées.

La loi du 30 septembre 1986 modifiée relative à la liberté de communication nous conduit à examiner chaque année l'exécution du COM de France Télévisions. Cet examen se trouve un peu décalé du fait de la signature, hier, d'un nouveau COM, succédant à celui en vigueur pour la période 2009-2012. Dès votre nomination, vous avez voulu imprimer d'une marque nouvelle aussi bien les programmes que l'organisation de France Télévisions, par exemple en renforçant les directions transversales, ce qui préfigure les grandes lignes du COM pour 2011-2015. Le ...

La loi du 30 septembre 1986 modifiée relative à la liberté de communication nous conduit à examiner chaque année l'exécution du COM de France Télévisions. Cet examen se trouve un peu décalé du fait de la signature, hier, d'un nouveau COM, succédant à celui en vigueur pour la période 2009-2012. Dès votre nomination, vous avez voulu imprimer d'une marque nouvelle aussi bien les programmes que l'organisation de France Télévisions, par exemple en renforçant les directions transversales, ce qui préfigure les grandes lignes du COM pour 2011-2015. Le ...

Monsieur le président, monsieur le ministre, mes chers collègues, je le dis sans détour : le bilan des réformes de l'audiovisuel public est globalement affligeant. S'agissant de France Télévisions, la suppression de la publicité n'a eu aucun effet bénéfique, bien au contraire. L'impact sur l'audience, sur les programmes, sur le rajeunissement du public est nul, sinon très négatif.

Le seul effet positif était, jusqu'à présent, l'avancement des horaires des programmes de soirée ; or ils commencent de plus en plus tard, malgré la charte adoptée par France Télévisions. Ne disposant que d'un temps limité, je ne vous abreuverai pas de chiffres, mais vous les trouverez dans mon rapport. Comme la plupart des Français, monsieur le ministre, je suis déçue par notre télévision publique et son évolution. Les médias de tous bords ont fait une analyse critique des grilles ; je n'y reviendrai pas. J'avais souligné dans mon précédent rapport que, comme toutes les télév...

Il me semble, monsieur Herbillon, que vous n'êtes pas rapporteur, mais peut-être me trompé-je. J'ai préconisé une réflexion sur un rapprochement avec France Télévisions. M. de Pouzilhac affirme que ce rapprochement n'a aucun sens. Il me semble au contraire que les synergies pourraient être substantielles, et d'autres députés de toutes tendances partagent ce point de vue. Je rappelle que le contrat d'objectifs et de moyens de France Télévisions réaffirme comme priorité le renforcement de son rôle à l'international. M. Rémy Pflimlin avait souligné, devant la mis...

J'approuve les propos de M. le ministre. Même si le rapporteur général a fait une démonstration très digne, très émouvante, et je ne parle pas de M. Martin-Lalande qui est, lui aussi, doté de grandes qualités, il me semble que nous devons repousser ces amendements, pour permettre au service public d'exister avec toute sa force, alors que la réforme de France Télévisions a fait reculer son indépendance financière et que les taxes télécoms vont probablement devoir être remboursées.

Il faut assumer ou pas la suppression de la publicité. Cet amendement repose sur une logique quelque peu perverse qui pourrait décourager toute recherche de ressources nouvelles. Poussons le raisonnement jusqu'à l'absurde : pourquoi ne pas faire de même pour toutes les entreprises publiques ayant des ressources propres ? Voulez-vous vraiment que, dès que France Télévisions dégage des recettes, l'État se désengage ? Il faut voter contre cet amendement qui a été repoussé en commission.

Je voudrais m'associer tout d'abord aux compliments adressés à notre collègue Jean Roatta que j'ai toujours beaucoup apprécié. J'en viens maintenant au rapport que j'ai consacré aux réformes en cours de l'audiovisuel public, concernant plus particulièrement France Télévisions et l'audiovisuel extérieur de la France (AEF). Vous comprendrez que je ne partage pas tout à fait ce que nous a dit hier le ministre de la culture et de la communication. S'agissant de France Télévisions, le bilan très négatif de la suppression de la publicité se confirme. Son impact sur l'audience et sur les programmes est nul, voire négatif. Le seul effet incontestable était normalement l'avan...

...ite des projets en cours mais ils restent imprécis. J'observe avec inquiétude un certain manque de clarté des indicateurs qui ne m'ont pas permis de m'attarder davantage sur cette question à laquelle l'ensemble de la représentation nationale accorde de l'importance. Je souligne par ailleurs que France 3 sera, comme cela avait été précisé par M. Rémy Pflimlin, président-directeur général de France Télévisions, la dernière chaîne du groupe à être diffusée en haute définition, ce que l'on peut regretter. M. Christian Kert a rappelé les missions qui incombent à France Télévisions. Je suis évidemment sensible, comme vous tous, à la nécessité d'assumer des obligations de service public, notamment en termes de régionalisation des programmes, de création, d'accessibilité des programmes aux handicapés ou de...

...l'accusait de « truquer » des données , il ne mérite pas d'être maintenu à son poste. Le départ de nombreux salariés de l'AEF et le vote d'une motion de défiance à l'encontre de M. de Pouzilhac par 85 % des personnels devraient également nous conduire à nous interroger. Permettez-moi de citer M. Hervé Bourges, homme équanime qui n'a rien d'un coupeur de têtes. Ancien Président de TF1, de France Télévisions et du Conseil supérieur de l'audiovisuel, dans une interview accordée au Monde le 31 mars 2011, il avait qualifié de « scandale la guerre que se livraient depuis des mois sur la place publique M. Alain de Pouzilhac, PDG de la holding, et Mme Christine Ockrent, directrice générale déléguée. Désavoués, de plus, par un vote de défiance de la part des salariés, ils donnent un spectacle public totale...

Une charte du parrainage a en effet été mise en place mais France Télévisions, qui devait nous donner des indications très précises sur l'heure de début des programmes, ne l'a pas fait tout en reconnaissant que les programmes commençaient plus tard que 20 h 35, contrairement à l'engagement pris dans la charte, du fait de ces « tunnels ». Mes constats ne sont donc pas des « extravagations », si je peux me permettre ce néologisme.

Monsieur le ministre, j'interviens aujourd'hui parce que la situation de France Télévisions s'est dégradée. Vous aviez, en maintenant la publicité sur le service public, la possibilité de ne pas engager davantage financièrement l'État au moment même où le Gouvernement réduit ses dépenses. Vous en avez décidé autrement. Avec le système mixte publicité-redevance, nous avions pourtant un système de financement qui garantissait une certaine stabilité à France Télévisions sans entraîner n...

À propos du contrat d'objectifs et de moyens de France Télévisions, sur lequel la Commission était appelée à donner son avis la semaine dernière, il a souvent été question de rajeunissement de l'audience. Est-ce aussi un de vos objectifs sachant que l'âge moyen du public d'ARTE si l'on exclut les utilisateurs du site arte.fr serait compris entre 55 et 60 ans ? Quel regard portez-vous sur l'audiovisuel extérieur de la France ?

...onale dans l'incapacité de porter un jugement sur la soutenabilité de la trajectoire financière et sur le niveau de ressources publiques dont le groupe aura besoin pour accomplir sa mission. Plusieurs indicateurs manquent également de lisibilité et de précision. Une autre difficulté majeure hypothèque l'ensemble du COM : l'absence totale de visibilité liée à ce que le modèle économique de France Télévisions a été remis en cause sans qu'un nouveau modèle économique ne soit encore défini. Je rappelle pour mémoire que la publicité doit être supprimée à l'issue du COM, mais que la question du mode de financement de cette mesure n'a toujours pas été soulevée, ni même l'avenir de la régie publicitaire dont s'était inquiétée la « Commission Copé-Tabarot » sur l'avenir de la publicité sur France Télévision...

Qu'attendez-vous les uns et les autres de l'action de la Hadopi ? Où en est-on de la mission demandée par Frédéric Mitterrand sur la télévision connectée ? Je rappelle que cette mission a notamment pour objet d'identifier les enjeux de régulation et de compétitivité et de prévenir les éventuels effets négatifs de la télévision connectée sur la production et la diffusion audiovisuelles. Quel va être le rôle du CSA et de la régulation dans ce domaine ?

Comme M. Herbillon, je serais d'accord pour dire qu'il serait tout à fait intéressant d'obtenir un point d'étape précis. Ma question portera sur la télévision. M. Forestier a dit avoir été étonné par les chiffres de Mme Laborde sur le temps que passent les enfants devant la télévision. Il a évoqué, avec un brin de nostalgie « Le club Dorothée » et « Bonne nuit les petits », et il me semble que, plutôt que diaboliser la télévision actuelle, que les enfants regardent en masse quels que soient les milieux, il serait plus judicieux de nouer des partenariat...

Le précédent contrat d'objectifs et de moyens de France Télévisions préconisait une stratégie éditoriale renforçant la spécificité de la télévision publique. Cette stratégie devait s'exercer notamment par l'accroissement des investissements en faveur de la création audiovisuelle et cinématographique, une meilleure valorisation du spectacle vivant, de la création, des programmes patrimoniaux et de la transmission du savoir, une bonne gestion des risques éditoriau...

Le précédent contrat d'objectifs et de moyens de France Télévisions préconisait une stratégie éditoriale renforçant la spécificité de la télévision publique. Cette stratégie devait s'exercer notamment par l'accroissement des investissements en faveur de la création audiovisuelle et cinématographique, une meilleure valorisation du spectacle vivant, de la création, des programmes patrimoniaux et de la transmission du savoir, une bonne gestion des risques éditoriau...

Le présent amendement a été adopté par la commission des affaires culturelles et propose le maintien définitif de la publicité en journée sur les antennes de France Télévisions. Il avait été présenté en commission par Mme la présidente Tabarot et par MM. Herbillon, Kert et Riester. J'avais de mon côté présenté un amendement identique avec MM. Bloche, Françaix et Rogemont. Nous les avons déposés à nouveau en séance publique. Mme Tabarot va exposer les motifs qui nous ont amenés à déposer ces amendements.

Je ne sais pas si les téléspectateurs, et les Français, sont heureux. En tout cas, l'impression qui se dégage des auditions que nous avons menées sur la réforme de France Télévisions, c'est que la suppression de la publicité a été à tous égards une très mauvaise mesure ; ses effets pour les téléspectateurs sont en réalité souvent limités, voire contre-productifs avec finalement une augmentation globale de la publicité. Tout à l'heure, Christian Kert parlait du père Noël qui entrait par la cheminée