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Interventions sur "hausse" de Jérôme Cahuzac


5 interventions trouvées.

...surtout d'oublier le résultat de ce déclassement sans critère. En ces temps budgétaires un peu troublés, un peu plus de simplicité dans le traitement budgétaire, un peu plus de rationalité dans les pratiques ne nuiraient pas à la compréhension, au moins par les parlementaires, des actions conduites. J'en reviens au raisonnement suivant lequel les réductions de niches fiscales ne seraient pas des hausses d'impôts. Expliquer à quelqu'un qui va payer davantage d'impôts que ce qu'il vit n'est pas une hausse d'impôt, ce sera un peu curieux : je vous laisse le soin, chers collègues qui approuveriez éventuellement ce procédé, de l'expliquer à celles et ceux de vos électeurs qui vous interrogeront à ce sujet ! Je ne vous cache pas préférer ma place à la vôtre, et ce d'autant plus qu'en moins de deux a...

Baisse des rémunérations, hausse des impôts : nous sommes bien devant un plan de rigueur, et le projet de loi de finances pour 2011 en est un élément fort : comment, d'ailleurs, pourrait-il en être autrement ? Je reste surpris, mes chers collègues : si certains sont convaincus qu'une politique de rigueur est bien mise en oeuvre aujourd'hui en France, d'autres pourtant pas toujours les plus mal placés pour savoir ce qu'il en e...

Oui, la réforme de la taxe professionnelle a coûté 5 milliards ; oui, le crédit d'impôt recherche a été triplé, passant de 1,5 milliard d'euros à non pas 6 milliards comme cette année mais probablement 4,5 milliards, c'est-à-dire 2 à 3 milliards de plus. Ces quatre mesures représentent, à elles seules, 15 milliards de recettes perdues. Or la hausse des prélèvements obligatoires s'élève à 20 milliards d'euros. La différence s'explique assez aisément à cet égard, j'ai d'ailleurs mal compris le raisonnement de M. le rapporteur général sur la reconstitution spontanée des recettes. Sur ce point de prélèvements obligatoires que la puissance publique encaissera l'année prochaine, il est vrai qu'une part naîtra de façon mécanique : la hausse de ...

...x a été ramené à 2 %. Et tout indique, en dépit des protestations ancrées dans la foi la plus solide de Mme Lagarde, qu'il se situera en réalité à 1,8 %, autrement dit, une nouvelle fois depuis 2002, la croissance française sera nettement inférieure à celle de la zone euro. C'est déjà un échec pour cette majorité qui se succède à elle-même et qui, pendant la campagne électorale, avait fait de la hausse du pouvoir d'achat et de la croissance économique des objectifs prioritaires. Ils ne sont pas atteints et nous le déplorons : c'est donc une déception pour tout le monde. Il importe donc d'en comprendre les raisons. Plusieurs hypothèses ont déjà été évoquées à l'occasion de ce débat comme à l'occasion des réponses faites par les membres du Gouvernement lors des séances des questions. Faut-il y ...

...en effet un malentendu ou un désaccord total sur notre lecture des textes : il ne faut pas vous tromper quand vous citez M. Fabius, monsieur Lefebvre. M. Fabius a refusé d'appliquer la TIPP flottante non parce que le prix à la pompe aurait alors baissé mais parce qu'il aurait augmenté. En d'autre termes, M. Fabius a refusé de faire jouer ce mécanisme pour aider le consommateur, et pour éviter une hausse des prix : c'est l'inverse de ce que vous avez soutenu, par ailleurs de bonne foi, j'en suis sûr. S'agissant de la taxation des compagnies pétrolières, j'ai trouvé étrange, monsieur Lefebvre, que vous repreniez cette vieille antienne d'après laquelle, pour répondre à un problème, il faudrait une taxe.