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Interventions sur "agriculteur" de Catherine Quéré


13 interventions trouvées.

...us rappelle que la France est le premier producteur agricole européen, même si cette place varie selon les productions. C'est un atout majeur pour le commerce extérieur de la France. Malgré cela, l'agriculture française est en crise et, malheureusement, toutes les régions et tous les secteurs sont touchés. Cette loi de modernisation agricole est donc très attendue, en particulier par bon nombre d'agriculteurs désespérés. Mais, si personne ne peut nier quelques avancées, cette nouvelle loi n'arrive pas à leur redonner de l'espoir. Je vous donnerai quelques exemples. D'abord, vous proposez de renforcer les interprofessions, ce qui est positif, mais attention : ces structures sont trop souvent verrouillées. Si la pluralité des syndicats n'y est pas représentée, il y a un risque majeur que certains gro...

Je suis ulcérée par les propos de M. Auclair. Dans ma région, les SAFER achètent des exploitations en se réservant un délai de deux ans pour trouver de jeunes agriculteurs désireux de s'installer. Ce dispositif défend l'agriculture.

Après la tempête de 1999, il est heureux que les agriculteurs se soient occupés des arbres ! Un peuplier coupé par un pompier est fichu. Un agriculteur, lui, parvient à le sauver.

Cet amendement vise tout simplement à ce que les agriculteurs puissent bénéficier d'une retraite qui leur permette de vivre décemment.

Ce serait un très mauvais signe adressé aux agriculteurs et reviendrait à leur donner l'impression d'une absence d'intérêt pour toute orientation. Nous savons depuis longtemps qu'ils savent s'adapter.

Les agriculteurs français ne gagnent plus leur vie de façon décente. Leur rémunération moyenne est inférieure de moitié à la rémunération moyenne européenne. Pensez-vous que les quelques pistes que vous proposez éviteront les difficultés au moment de la suppression des quotas, en 2013, et au moment de la libéralisation des droits de plantation, en 2015 ? Sans doute ne produira-t-on pas de champagne dans le midi...

Les agriculteurs français ne gagnent plus leur vie de façon décente. Leur rémunération moyenne est inférieure de moitié à la rémunération moyenne européenne. Pensez-vous que les quelques pistes que vous proposez éviteront les difficultés au moment de la suppression des quotas, en 2013, et au moment de la libéralisation des droits de plantation, en 2015 ? Sans doute ne produira-t-on pas de champagne dans le midi...

Les agriculteurs ne pourraient-ils pas cultiver jusqu'au bord des rivières dans le cadre d'un cahier des charges strict ? Ôter à un petit maraîcher une bande de cinq mètres le long d'un cours d'eau peut conduire à la perte de son exploitation.

...rs biologiques ne pouvant accepter une contamination qui entraînerait la perte de leur label et donc leur disparition. Il paraît impossible de séparer les deux filières de façon totalement étanche. Il faudrait au minimum que l'ensemble des contraintes destinées à éviter la dissémination soit supportées par ceux qui ont fait le choix de produire, de commercialiser et de semer des OGM. Pourquoi les agriculteurs non-OGM ou biologiques devraient-ils en supporter la charge ? Nous n'avons aucun intérêt à accepter la culture des OGM dans notre pays, car les consommateurs n'en veulent pas, pas plus que les agriculteurs biologiques. En outre, les préjudices et les conflits risquent de se multiplier. Un refus s'impose au nom du simple principe de précaution inscrit, je vous le rappelle, dans la Constitution...

Monsieur le ministre, alors que les départs en retraite des agriculteurs ne cessent d'augmenter, nous devons nous attacher à encourager celles et ceux qui souhaitent s'engager dans cette noble profession. Est-il utile de rappeler que la force de l'économie française repose en partie sur le secteur agricole, en particulier sur son renouveau qu'incarnent les jeunes exploitants ? Or, dans le budget pour 2008, l'action à l'appui au renouvellement des exploitations agric...

Quant au dispositif relatif aux agriculteurs en difficulté, il baisse de moitié, passant de 10 à 5 millions d'euros, ce qui représente une véritable amputation !

Monsieur le ministre, vous connaissez l'importance de l'agriculture pour nos territoires, nos paysages et, Last but not least, si vous m'autorisez cet anglicisme, notre économie. L'action à l'appui au renouvellement des exploitations agricoles n'aurait-elle pas mérité une part plus substantielle de ce budget ? Ne pensez-vous pas, monsieur le ministre, que l'économie française a besoin des jeunes agriculteurs et qu'il est dommageable que ce budget se fasse à leur détriment ?