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Les amendements de Olivier Jardé pour ce dossier

23 interventions trouvées.

Un problème se pose : 40 000 étudiants de bonne qualité restent chaque année sur le carreau. C'est un véritable gâchis ! Je remercie donc le Gouvernement de s'atteler à ce problème.

Ces étudiants de qualité, qui ont souvent beaucoup travaillé, doivent repartir de zéro. Dès lors, poser le problème et y proposer une réponse me paraît être une excellente chose. De même, associer toutes les professions de santé entre elles permet de constituer une base commune pour mieux travailler ensemble autre bonne chose. La troisième ...

Madame la ministre, nous examinons enfin ce texte en deuxième lecture ! C'est une bonne chose. Je remercie mon collègue Jacques Domergue d'avoir tout simplement posé le problème.

Sur 50 000 étudiants par an, 40 000 échouent. Ce sont, je le dis encore une fois, de bons étudiants qui sont collés. Pendant que 7 000 jeunes entreront en médecine, 1000 en dentaire, 1 000 en pharmacie et 1 000 suivront les cours de sages-femmes, 40 000 sortiront, au bout de deux ans, dans un état psychologique souvent très difficile et n'auron...

mais également de l'éthique. Dans le rapport que nous avons rédigé avec Jean Leonetti sur la fin de vie et sur l'éthique, nous avons regretté que la médecine devienne de plus en plus scientifique et de moins en moins humaine. Une passerelle d'entrée est donc nécessaire, même si elle doit être limitée, parce qu'il ne s'agit pas non plus que to...

Il y a aussi le problème de la permanence des soins. À vingt heures, dans certaines régions, il est difficile de trouver un médecin. Ce n'est pas inacceptable. Enfin, concernant l'accessibilité aux soins, je demeure persuadé que certains arrangements la rendent de plus en plus difficile, phénomène contre lequel le Parlement doit lutter.

Ce texte représente néanmoins un progrès et c'est pourquoi le Nouveau Centre le votera ! Je vous souhaite une bonne santé !

Je reviens d'abord sur le problème des pharmaciens. Madame Lemorton, nous connaissons tous des étudiants qui vont passer deux ans en médecine puis deux ans en pharmacie mais qui, au bout de ces quatre ans, n'auront rien ! Et 70% des étudiants sont dans ce cas. Les intégrer permettrait de limiter le gâchis, d'autant que ce sont d'excellents étu...

Quitte à me trouver hors sujet, je considère que nous sommes tous d'accord sur la nécessité d'accroître le nombre d'enseignants de médecine générale dans la mesure où il s'agit d'une filière très importante. Néanmoins, cette année, madame Lemorton, aucun candidat n'était recevable. Le CNU ne disposait pas de candidats selon les critères habitue...

Ce texte lutte contre le gâchis que représente l'échec de ces 40 000 étudiants qui n'ont aucune reconnaissance de l'effort qu'ils ont fourni. La plate-forme commune des quatre compétences de santé est une excellente chose. Pour toutes ces raisons, tous les députés du Nouveau Centre qui sont présents voteront pour. (Rires.)

Madame la présidente, madame la ministre, mes chers collègues, la proposition de loi dont nous discutons aujourd'hui part du constat selon lequel, sur 50 000 étudiants de bonne qualité inscrits chaque année en première année d'études médicales, seulement 10 000 seront reçus. Certes, la possibilité de redoublement constitue une deuxième chance, ...

Il me semble par conséquent que nos facultés de médecine devraient enseigner les sciences humaines et l'éthique. Le quatrième point est celui des concours séparés. Le fait que seuls les étudiants ayant obtenu les meilleurs classements puissent choisir leur spécialité engendre un sentiment d'échec et, qui plus est, heurte parfois la logique. Ai...

mais il me semble que les avantages que l'on peut tirer d'un tel système justifient que l'on étudie la question. Enfin, pouvez-vous nous préciser, madame la ministre, quand la loi va entrer en vigueur ? Sera-ce en 2009 ou en 2010 ? Le doyen de la faculté d'Amiens, que j'ai interrogé, m'a répondu que, pour sa part, il n'était pas prêt. Ce doye...

Nous attendons donc d'être rassurés, car le choix de 2009, s'il ne peut être exclu, entraînerait en tout état de cause de grandes difficultés d'application. Comme vous le voyez, madame la ministre, je suis relativement favorable à cette proposition de loi qui répond à une vraie problématique. Je souhaite néanmoins obtenir une réponse de votre ...

Nous sommes tous d'accord pour constater qu'il y a un problème : 50 000 étudiants échouent en première année, soit 80 % de bons étudiants collés, qui ont perdu deux ans et avec parfois d'importantes séquelles, comme vous le savez de nombreux médecins sont présents dans l'hémicycle. Le texte répond peut-être partiellement

mais en tout cas globalement à ce problème. La mutualisation, ou la première année commune, des quatre disciplines est une bonne disposition. Les médecins ont tous une formation sanitaire. Pour ce qui est de la réorientation, si nous pouvons faire en sorte que l'année ne soit pas complètement perdue, c'est également un bon point. Pour ce qui e...

Actuellement, 60 % des instituts de kinésithérapie recrutent leurs étudiants à partir du PCEM1. Je regrette que les kinésithérapeutes n'aient pas été inclus dans cette année commune. Mais si le kinésithérapeute fait partie de la chaîne de soins c'est plus l'orthopédiste qui parle , le pharmacien aussi. Les infections nosocomiales sont une r...

Je souhaitais que soit posée dans cet hémicycle la question des kinésithérapeutes, mais dans la mesure où je suis rassuré en ce qui concerne la sélection des 60 % de kinésithérapeutes en provenance des facultés, et étant donné qu'il y a un avenir pour les 40 % restants, je retire mon amendement.

Il existe une disparité très importante au niveau des régions dans la répartition des filières de santé. La Picardie notamment est particulièrement défavorisée. C'est pourquoi j'aurais souhaité que soit inséré dans la précision « admis par région » afin de prendre parfaitement en compte le fait régional et parfois la désertification de certains...

L'amendement n° 7 est défendu. (L'amendement n° 7, repoussé par la commission et le Gouvernement, n'est pas adopté.)