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Les amendements de Jean-Pierre Brard pour ce dossier

234 interventions trouvées.

Vous conviendrez, monsieur le président, que si la transparence régnait sur les rémunérations des collaborateurs des cabinets ministériels, je serais d'autant plus bref que je n'aurais même pas à évoquer le sujet.

Nous souhaitons donc, par le biais de cet amendement, progresser en matière de transparence. Le Gouvernement, par la voix d'Henri de Raincourt a pris des engagements

mais j'ai vu tout à l'heure que, contrairement aux propos du Premier ministre devant les ingénieurs, vous n'étiez pas sensibles messieurs les membres du Gouvernement, à la nécessaire continuité de l'action gouvernementale. (Sourires.)

Monsieur le secrétaire d'État, vous avez, repris les propos qu'avait tenus M. de Raincourt en commission élargie. Je reprendrai, pour ma part, ceux que j'avais tenus lors de cette même commission. Ce dont nous disposons, ce sont des tableaux de synthèse, c'est-à-dire que, même avec une lampe tempête, nous n'y voyons rien, puisque, précisément, ...

Mon cher collègue, vous n'aimez le mot de transparence que quand il est en russe, comme du temps de Gorbatchev. Sinon, vous préférez l'opacité. (Les amendements nos 363 et 364 sont retirés.)

Monsieur le secrétaire d'État, vous avez préconisé, bien évidemment, le rejet des amendements de suppression. Nous touchons à un sujet extrêmement important. Je vois deux secrétaires d'État au banc du Gouvernement. Vous, monsieur Apparu, qui fûtes il n'y a pas si longtemps député de Valmy, rappelez-vous du 20 septembre 1792 !

Je sais,Bruno Bourg-Broc, qui malgré des convictions que je ne partage pas est sûrement plus fidèle aux soldats de l'An II que vous ne l'êtes ! Ce 20 septembre 1792, Goethe, qui était à côté du Duc de Brunswick, avait déclaré : « De ce lieu et de ce jour date une nouvelle époque dans l'histoire du monde » Qui se tenait en face des coalisés ? ...

Vous la trahissez aujourd'hui en soutenant une telle politique. Ne vous en déplaise, il y a deux France : celle du peuple, et celle de Sarkozy. Je vous recommande la lecture de ce magnifique livre, Le président des riches, qui nous informe qu'à Neuilly, il y a 3 % de HLM. Et vous nous dites qu'il faut trouver de l'argent ! Avec la langue de b...

quand il s'agit de pauvres gens. Et je ne suis pas sûr que ce soit votre cas. Pour un riche, 210 euros, c'est le quart du budget lunettes de soleil de l'année. (Exclamations sur les bancs du groupe UMP.) Pour ces gens-là, leur cité HLM, c'est le lotissement Montmorency dans le XVI e arrondissement et l'annexe de la cité HLM, c'est le Cap Nègre.

Mais pour un pauvre donner, au Trésor public 210 euros de plus signifie qu'il doit supprimer ses vacances. Après tout, vous leur avez promis de travailler plus pour gagner plus, alors pourquoi partiraient-ils en vacances, puisqu'il leur faut maintenant chercher du travail plus longtemps qu'avant ? Ce n'est donc pas la peine de partir en vacance...

La grande famille Gosnat, madame la présidente ! Avec notre collègue, c'est la troisième génération, après Venise Gosnat, puis Georges Gosnat, qui assura la réputation de notre collègue Gantier, auquel il attribua le titre de « Gantier des pétroles » qui lui est resté tout le temps qu'il a siégé à l'Assemblée. Mais ce n'est pas le sujet ! Cet ...

Nous nous réjouissons évidemment que notre amendement soit accepté. Je n'ai qu'un regret, monsieur le secrétaire d'État, c'est que ce soit, comme vous l'avez dit, votre dernière intervention.

Je souhaite qu'elle soit suivie d'autres car nous pouvons considérer que cette acceptation est le début, comme dirait Bruno Bourg-Broc, de la rédemption. (Sourires.)

Après avoir tout refusé, que vous acceptiez enfin de faire un pas dans la bonne voie, c'est peut-être pour vous le chemin de Damas qui commence, mais vous êtes surtout en train de gravir la colonne de Valmy dans le bon sens, après avoir été du côté des coalisés ! Vous avez raison : il ne s'agit pas d'un combat, mais plutôt d'une lutte au corps...

C'est vrai, monsieur Censi. Néanmoins la valeur ne dépend pas du nombre mais de la force des idées, ne vous en déplaise. Vous pouvez, monsieur le secrétaire d'État, habiller votre politique de toute la logorrhée, de tout le verbiage que vous voulez, « partenariat stratégique » et autre ; il reste la pénurie de logements sociaux et le poids de ...

Monsieur le président, madame la ministre, monsieur le ministre, mes chers collègues, rappelez-vous, avant que n'éclate la crise financière internationale dont les Français et les peuples du monde dans leur majorité continuent encore de subir les ravages, l'actuel Président de la République n'avait de cesse de vanter les mérites du modèle écono...

On les appelle par leur nom, c'est déjà leur faire beaucoup d'honneur ! (Exclamations sur les bancs du groupe UMP.) Il avait promis de « sanctionner, au moins financièrement, les responsables ». « L'impunité serait immorale » disait-il. Il avait encore affirmé que les coupables « ne doivent pas recevoir d'actions gratuites ; leur rémunération ...

Je termine, monsieur le président. (Exclamations sur les bancs du groupe UMP.) Dans leur livre, disais-je, Michel Pinçon et Monique Charlot démontrent que

Puisque les cadeaux entretiennent l'amitié, je vais offrir aux ministres un exemplaire de cet ouvrage. Je leur conseille vivement de le lire ! (Sourires.)

Cet amendement fait en partie écho, monsieur le ministre, à la discussion que nous avons eue hier. Vous souteniez mordicus que les mesures concernant les assurances n'auraient pas de conséquence. Tel n'est pas, comme l'a confirmé Jérôme Chartier, le propos qui nous a été tenu avant-hier par nos interlocuteurs. Ils nous ont dit, d'ailleurs, avo...