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Intervention de Françoise de Panafieu

Réunion du 15 février 2012 à 10h00
Commission des affaires culturelles et de l'éducation

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFrançoise de Panafieu :

Je voudrais rendre hommage aux personnalités ici présentes qui ont pris ou vont prendre la parole. Par-delà les étiquettes politiques, nous apprécions tous le travail réalisé, que ce soit au Centre national d'art et de culture Georges Pompidou ou au château de Fontainebleau. Ce dernier est devenu un établissement public et ses résultats en termes de fréquentation ont été récemment soulignés par la presse. Les personnalités ici présentes sont donc d'excellents « patrons » de leurs établissements.

Il ne s'agit pas de prôner un désengagement de l'État. L'État a toujours été mécène. Cela dit, il est vrai que nous sommes dans une période difficile sur le plan financier. En tout cas, il me paraît profondément sain d'associer le secteur privé, les entreprises, les mécènes, à une démarche structurée par l'État ou les collectivités territoriales. Il faut avancer sans oeillères, en veillant à ce que l'État remplisse son rôle, comme il l'a toujours fait au cours de notre histoire. Chacun peut y trouver son compte. Je me souviens, lorsque j'étais chargée des affaires culturelles de la ville de Paris, de la restauration très lourde des statues de la place de la Concorde représentant les grandes villes de France. Nous avons été accompagnés par l'entreprise Béghin Say sans pour autant que la ville de Paris ou l'État ne se défausse. Cette entreprise nous disait qu'elle avait trouvé là le moyen de fédérer son personnel et à quel point celui-ci était fier de cet accompagnement. C'est quelque chose que les entreprises cherchent et qui leur permet de n'être pas que des entités « industrielles », mais de pouvoir se dépasser.

J'ai à présent deux questions à poser au rapporteur. Il est proposé dans le rapport de créer une structure qui recevrait les successions en déshérence. A-t-on une idée de ce que cela représenterait et cet apport est-il à l'échelle des besoins ? Ma seconde question porte sur l'émergence des pôles régionaux : quelle sera leur articulation exacte avec les directions régionales des affaires culturelles, dont un de nos collègues socialistes tout à l'heure redoutait le peu d'engagement ?

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