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Intervention de Benoît Leclercq

Réunion du 7 avril 2010 à 17h00
Commission d'enquête sur la manière dont a été programmée, expliquée et gérée la campagne de vaccination contre la grippe a

Benoît Leclercq, directeur général de l'Assistance publique – Hôpitaux de Paris :

Les plans précédents se sont avérés très efficients, les adaptations n'ayant été que marginales. Toutes les cellules ont pu être mobilisées et les référents étaient prêts : en moins de quarante-huit heures, le dispositif était opérationnel. Si une épidémie de grippe particulière ne se produit pas tous les deux ans, il importe que nous organisions des exercices d'envergure tous les deux ans afin que les gens restent mobilisés.

La coordination avec le ministère était quotidienne, d'abord parce que le siège de l'AP-HP est situé à Paris. J'étais informé au jour le jour du nombre d'admissions, de consultations, de patients en réanimation pédiatrique et adulte, qui étaient communiqués au ministère via le réseau CHORUS, et j'échangeais avec les directeurs de cabinet de l'époque, qui souhaitaient être informés « en direct ». La coordination politique, si je puis dire, était assurée à mon niveau et la cellule de crise « grippe » de l'AP-HP correspondait quotidiennement, voire deux fois par jour, avec les référents du ministère.

Je ne me souviens pas que l'ARH participait au dispositif mais je ne suis pas catégorique car j'étais un peu loin du terrain.

Concernant les DDASS, je n'ai pas voulu dire que je disposais de potentialités internes sous-utilisées. Le problème, c'est quand on me demandait deux internes pour les envoyer à Évry, qu'un véhicule de la préfecture les prenait en charge et qu'ils arrivaient dans un bourg où le centre de vaccination n'était pas ouvert. Faire partir ainsi deux jeunes qui auraient pu servir dans un service hospitalier traduisait un relatif manque de coordination et ne contribuait pas à la mobilisation générale. C'est en ce sens que des potentialités internes, mises à disposition, n'ont pas été utilisées. Mais nous ne disposions pas de potentialités supplémentaires ; certes, nous n'avons pas déprogrammé, mais certains services ont admis moins de malades durant cette période.

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