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Intervention de Patrick Bloche

Réunion du 3 novembre 2010 à 11h00
Commission des affaires culturelles et de l'éducation

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPatrick Bloche :

C'est une excellente idée que le rapporteur se soit concentré sur le Fonds Sud, remarquable initiative qui perdure. Je veux toutefois revenir sur les crédits budgétaires. Au-delà de la crise, les budgets que nous examinons souffrent depuis longtemps. Je voudrais obtenir quelques indications supplémentaires. On voit bien que l'on est en pleine restructuration du réseau, votre rapport y fait référence qu'il s'agisse de la fusion entre les services de coopération et d'action culturelle et les établissements à autonomie financière ou qu'il s'agisse de la mise en place de la nouvelle agence culturelle et les tableaux que vous nous présentez montrent bien que tout se fait par redéploiement de crédits. Un tableau m'interpelle tout particulièrement, celui qui récapitule les suppressions d'effectifs en équivalent temps plein (ETP) en RGPP 1 et 2 ; au total sur la période 2009-2013 1 150 ETP sont supprimés, un chiffre extraordinairement important, compte tenu de ce qu'est le potentiel d'emplois publics en ce domaine. Je souhaiterais donc que vous nous indiquiez si l'implantation géographique de notre réseau continue à se réduire.

Seconde question, concernant notre diplomatie d'influence qui doit se développer par la culture et la langue. Je suis inquiet de l'évolution que traduit le tableau concernant les bourses attribuées par le gouvernement français aux étudiants étrangers. Entre 2003 et 2009 leur coût baisse de 98,8 millions à 76,5 millions d'euros. Cette tendance se confirme-t-elle ? Concernant l'accueil des bacheliers étrangers, y a-t-il une volonté de stopper la décroissance enregistrée avec le léger redémarrage de 130 077 en 2009 à 137 400 prévus pour 2011 ? Longtemps notre pays a été leader dans l'accueil des étudiants étrangers, un marché devenu de plus en plus concurrentiel avec, par exemple, les excellentes performances de l'Australie. Où en est la France sur ce point, qui constitue un élément majeur de notre diplomatie d'influence ?

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