Je sais gré au rapporteur de nous avoir indiqué les éléments d'incertitude qui pèsent sur l'avis que nous avons à rendre sur un rapport qui ne peut être complet pour le moment. Je salue également son souci de prise de hauteur sur ces sujets.
Le dégagement sur le couple franco-allemand, si l'on peut partager sa nécessité et la volonté de relancer politiquement cet élément, en se focalisant sur des explications psychologiques, me paraît, si ce n'est cavalier, au moins audacieux.
Sans refaire le débat sur la construction européenne, auquel nous appelle notre collègue Myard, on peut relever quelques manquements et incertitudes.
L'Europe n'a pas de projet pour le moment, et manque, par exemple, d'investissements sérieux dans la recherche. L'ensemble des actions européennes mérite sans doute une analyse plus fine, qui viendra plus tard. Mais il n'est pas étonnant que, pour le moment, nos concitoyens ne témoignent pas d'un grand enthousiasme européen.