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Intervention de Marcel Rogemont

Réunion du 30 juin 2010 à 10h00
Commission des affaires culturelles et de l'éducation

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMarcel Rogemont :

Je vous remercie, monsieur Escalettes, de vous être autant mobilisé avec toute la Fédération pour que l'Euro 2016 se déroule en France. Ne jetons quand même pas le bébé avec l'eau du bain et n'oublions pas votre parcours au service du football. J'aimerais que vous nous en disiez un peu plus sur l'antagonisme entre football amateur et professionnel, que semblent exacerber les propos de certaines personnes. L'univers amateur ne manque pourtant pas de professionnalisme, vous en êtes l'exemple même. Je m'interroge sur ce qui se passerait si le football professionnel l'emportait au sein de la Fédération.

Ma première question s'adresse au président de la FFF. Si vous n'aviez qu'une seule proposition à faire au bénéfice de l'instance que vous avez servie avec diligence et compétence, quelle serait-elle ?

Ma deuxième question s'adresse à l'homme. Entendant Mme Bachelot qualifier l'équipe de France de « bande de caïds immatures », j'ai pensé tout naturellement que ces « caïds » seraient sanctionnés, d'autant que le Gouvernement auquel elle appartient et ceux qui le soutiennent n'hésitent pas à sanctionner par exemple l'absentéisme scolaire, en supprimant les allocations familiales. Comment avez-vous réagi, en tant qu'homme, au fait que le Président de la République ait tendu la main à Thierry Henry et l'ait invité à l'Élysée, alors que s'il y avait bien quelqu'un qui aurait dû être invité, c'était vous en tant que président de la FFF ? Par ailleurs, pourquoi n'y a-t-il pas eu de sanctions à l'encontre des joueurs ? Ce sont des adultes qui se sont permis des comportements inadmissibles, au regard notamment de l'argent qu'ils gagnent et de ce qu'ils représentent. Or, les seules victimes désignées sont le président de la FFF et le sélectionneur – encore que celui-ci n'ait pas eu à assumer l'avenir, son successeur ayant été désigné par avance.

Quel est, monsieur Domenech, votre sentiment sur cette absence de sanctions à l'encontre des joueurs ? Enfin, comment avez-vous vécu la fragilisation qui a résulté de la désignation de votre successeur et même simplement de l'ouverture du débat sur votre succession, bien avant la Coupe du monde ? Quand avez-vous commencé de la ressentir ?

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