Le printemps 2010 est décidément pour l'UMP le temps des regrets, et nous assistons de sa part, sur la question de la publicité, à un rétropédalage qui ne relève d'ailleurs que du bon sens.
Jean-François Copé s'est livré à un exercice d'autosatisfaction sur les moyens dont France Télévisions a disposé après la suppression de la publicité après vingt heures : le compte y est-il vraiment ? La capacité de production est-elle pérennisée ?
Si le Gouvernement ou la majorité maintiennent la publicité en journée, la privatisation est-elle toujours fondée et convient-il d'entendre M. Courbit ce matin ?
La migration de la publicité vers Internet n'enlève-t-elle pas beaucoup de son intérêt à une interdiction ?
Enfin, si Bruxelles interdit à la taxe sur les opérateurs de communications électroniques de renflouer les finances de France Télévisions, cette manne viendra-t-elle soutenir la création culturelle française ?