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Intervention de Rama Yade

Réunion du 21 octobre 2009 à 11h30
Commission des affaires culturelles et de l'éducation

Rama Yade, secrétaire d'état chargée des sports :

Monsieur Herbillon, j'ai bien l'intention de renforcer les liens avec le Parlement. J'ai déjà rencontré à plusieurs reprises les rapporteurs des crédits du sport à l'Assemblée nationale et au Sénat, qui m'ont auditionnée hier même sur le budget du ministère, ainsi que les présidents des groupes d'études Sport des deux assemblées. C'est à des parlementaires que j'ai confié les deux rapports que j'ai souhaités sur les zones rurales et l'outre-mer. Nous sommes à votre disposition pour toutes auditions que vous pouvez souhaiter.

Le traumatisme consécutif à l'échec de la candidature de Paris 2012 a été dépassé. Nous n'en devons pas moins tirer les leçons de cet échec. Je n'étais pas en fonctions à l'époque, mais d'après ce que j'ai compris du témoignage des acteurs directs de l'époque, le lobbying de la France a sans doute été insuffisant. La présence de notre pays sur le plan international est moins bien assurée qu'auparavant. Il faudrait notamment mobiliser davantage nos amis francophones. Nous pourrions réunir plus souvent leurs comités olympiques nationaux afin de favoriser les échanges avec le CNOSF et les aider davantage, ce qui nous assurerait sans doute mieux de leur soutien lors des votes. Nous devrions aussi nous appuyer davantage sur nos sportifs nationaux. Notre pays avait fortement mobilisé ses élus pour Paris 2012 alors que notre concurrent direct, l'Angleterre, avait, elle, mis plutôt en avant Sebastian Coe et David Beckham. Pour les Jeux d'hiver de 2018, il faut promouvoir nos champions Antoine Deneriaz et Edgar Grospiron, beaucoup plus connus à l'étranger que moi par exemple… J'ai proposé au président du CNOSF que nous nous rencontrions et prenions le temps nécessaire du dialogue pour porter au mieux la candidature d'Annecy.

Le CNDS subventionne la création et la rénovation des équipements dans les collectivités territoriales. Il exécute des engagements pris par l'État dans le cadre de contrats de projet ou de développement passés avec ces dernières. Il doit se réunit très prochainement pour décider des équipements à dimension nationale, inter-régionale ou régionale, les plus structurants, à subventionner. Le taux de subvention, compris entre 12 % et 15 % ; peut être porté à 20 %, voire 30 % pour des équipements de proximité dans les territoires les plus démunis.

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