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Réforme des retraites


Les interventions de Gaëtan Gorce


Les amendements de Gaëtan Gorce pour ce dossier

41 interventions trouvées.

Monsieur le ministre, c'est vous qui êtes à la peine sur ce sujet. La façon dont ce texte a été construit le montre bien. Vous choisissez d'attaquer plutôt que de vous défendre mais les faits sont là. Votre projet de loi est tout entier construit sur le recul de l'âge légal de départ à la retraite de 60 à 62 ans.

Il faut un bien curieux sens du paradoxe pour démontrer à nos concitoyens ou à la représentation nationale que cette disposition représente un progrès social. Pour masquer ou atténuer ce qui ne peut être qu'une régression, vous avez donc tenté d'apporter un début de réponse en introduisant une disposition sur la pénibilité mais, en réalité, ce ...

Or, comme je l'ai dit hier, ni sur l'emploi, ni sur le pouvoir d'achat, ni aujourd'hui sur la pénibilité, vous ne faites avancer les choses. Ceux qui travaillent ont, au contraire, tout à redouter de ce que vous décidez.

Citons des exemples. S'il y a eu un changement de position par rapport au texte de 2003, il vient de vous et non pas de la gauche. En 2003, la droite était favorable à un allongement des durées de cotisation comme réponse au problème démographique ; aujourd'hui, elle privilégie la modification de l'âge légal de départ. Ce sont deux logiques di...

Ce problème social lié à la pénibilité, vous ne l'abordez pas directement. Pourquoi ? Parce que, dans ce débat, vous avez la même vision du travail que celle que vous défendiez à propos des heures supplémentaires ou de la possibilité de travailler au-delà de 35 heures : une vision totalement individuelle du travail qui reste pourtant, que vous...

mais c'est avant tout un mode d'organisation qui produit les situations que nous connaissons aujourd'hui. Il est assez surréaliste de constater que nous débattons de cette question alors qu'il y a quelques semaines encore, les suicides à France Télécom faisaient les gros titres de la presse et soulevaient l'émotion légitime des parlementaires...

Il y a un malaise au travail dans notre pays, que vous le vouliez ou non, et ce malaise, vous l'avez accentué.

Il est lié à une organisation du travail qui ne laisse pas suffisamment de place à la négociation, qui ne tient pas compte de la situation passée et des carrières professionnelles des salariés et qui ne prend en compte ni leur âge ni leurs qualifications. Sur tous ces sujets, vous n'avancez pas. Vous ne traitez la question que d'un point de vu...

Dès lors que vous augmentez l'âge légal de départ à la retraite, il importe de corriger l'impact inéluctable de cette disposition sur la situation de nombre de salariés par des bonifications de trimestres calculées à partir de l'exposition à des situations collectives comme le travail posté ou semi-posté, en reprenant, comme M. Garrique l'a ind...

On nous explique aujourd'hui que le report de l'âge légal est un nouveau progrès ; beaucoup ont du mal à le comprendre. Vous prétendez que les socialistes ne reviendront pas sur cette loi. Sachez qu'ils entendent, au contraire, revenir sur le report à 62 ans, notamment parce que la question de la pénibilité n'aura pas été traitée convenablemen...

Je vais vous dire très clairement et très directement, sans que vous ayez besoin de recourir à ces méthodes, que nous reviendrons sur ces dispositions, car elles ne sont ni efficaces ni justes.

Il faut regarder le travail comme il est : il s'inscrit dans un cadre collectif, ce qui suppose d'associer les partenaires sociaux. Il faut avoir une vision vraie du travail.

Le travail est de plus en plus difficile pour nos concitoyens. Tous les chiffres en attestent : maladies professionnelles, accidents du travail, malaises au travail mesurés par les sondages et les enquêtes. Ce n'est pas seulement d'un point de vue social mais aussi d'un point de vue économique qu'il faut y apporter des corrections, car cette ré...

Il nous reste encore de très nombreux sujets à aborder, comme l'a dit Mme Touraine. Nous n'avons pas pu terminer le débat sur l'égalité entre les hommes et les femmes, et nous ne pourrons pas nous exprimer sur la question de l'emploi des seniors. Je veux simplement faire remarquer à mes collègues de la majorité, au Gouvernement et au président ...

À cela s'ajoute la procédure d'urgence qui a été décidée, et une volonté d'étouffer le débat pas seulement dans cette assemblée, mais à l'échelle du pays. Ce que je dis est relayé par les responsables syndicaux eux-mêmes, qui disent qu'il n'y a eu, dans la préparation de ce projet, ni véritable concertation ni, aujourd'hui, de véritable disc...

Nous avons amorcé un débat sur le financement à la fin de la séance de cet après-midi, que nous allons poursuivre avec l'examen des amendements. Dans ce contexte, il est nécessaire de rappeler les conditions dans lesquelles se déroule le débat. Depuis le début, le Gouvernement affirme présenter une réforme pour sauver notre système de retraite...

et je crains fort que nombre d'entre vous le partagent également sur les bancs de la majorité. Il faut vous défaire de cette idée ! Il faut également que nous rappelions à l'opinion française, dont la mémoire est parfois trop courte, qu'entre 1993 et 1997, vous aviez doublé l'endettement de la France et que le Président de la République de l'é...

Ma grand-mère disait : « Quand on jette un caillou au milieu des cochons, c'est celui qui crie qui a eu mal ! » (Exclamations sur les bancs du groupe UMP.)

Ses formules étaient assez explicites et pouvaient être comprises par tout le monde. Mais M. Vanneste, naturellement, ne peut imaginer que je le confonde avec un représentant intelligent de la gente animale !

Monsieur Vanneste, vous avez dit des choses dans le passé, qui devraient vous conduire à un peu plus de mesure.