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Interventions sur "parcours"

11 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaChristophe Sirugue :

...ions, travailleurs sociaux, collectivités locales , ce sont les changements incessants de dispositif, dont ce secteur est le témoin et la victime depuis de nombreuses années. Sans doute, avant d'imaginer une nouvelle réforme, de nouvelles aides, de nouveaux règlements, de nouveaux contrats, avions-nous probablement besoin de plus de temps : chacun sait qu'il s'agit d'un critère essentiel dans un parcours d'insertion et d'un élément indispensable à l'évaluation des politiques publiques engagées. Premier constat : je suis plus nuancé que certains quant au bilan de l'action menée jusqu'alors et à l'appréciation du moment pour entamer ce Grenelle de l'insertion, dont l'objectif, nous dit-on, est de remettre cette thématique au coeur des débats de la société, de permettre à tous les acteurs de l'inse...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaChristophe Sirugue :

... Il semble assez normal de répondre aux trois risques que chacun de nos concitoyens peut être amené à rencontrer au cours de sa vie et qui pourraient finalement constituer l'armature de la protection proposée par les pouvoirs publics au nom de la solidarité. Le risque de perte d'emploi tout d'abord. De ce point de vue, il nous faut sans doute organiser la réponse au travers de la sécurisation du parcours professionnel, de la formation tout au long de la vie et de la place que nous devons faire à l'économie sociale et solidaire, sans oublier le travail à accomplir avec le monde de l'entreprise. Oui à un premier minimum social sur la base du retour à l'emploi. La seconde expression de solidarité que nous devons construire tourne autour de la cellule familiale, de ses accidents ou de sa rupture. Le...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFrancis Vercamer :

Il peut y avoir des abus et ceux-ci doivent être sanctionnés. Nous sommes néanmoins clairement opposés à toute démarche de stigmatisation des personnes vulnérables, qui le sont déjà suffisamment par ailleurs, ne serait-ce que par les parcours d'insertion qu'elles empruntent. Le RMI est depuis longtemps devenu synonyme d'exclusion alors qu'il aurait dû être un outil de réinsertion : quel paradoxe ! On ne peut dans ce contexte qu'approuver l'action des conseils généraux de toutes tendances, qui se mobilisent pour redonner au RMI sa dimension d'insertion. Dans son rapport sur les minima sociaux, Valérie Létard avait soulevé, à juste ti...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPierre Cardo :

...des personnes, comme la garde des enfants ou le permis de conduire ; c'est enfin former et, si possible, mettre ou remettre au travail. Et mettre au travail, c'est insérer dans l'utilité économique ou sociale, afin que l'individu retrouve un sens à sa vie, prenne conscience de son existence dans la société et ait une image positive de lui-même. Il faut donc cibler les publics, puis l'ensemble des parcours et des acteurs, et définir qui finance et qui gouverne. Afin de bien comprendre le problème actuel, il me semble utile de reprendre rapidement l'historique des politiques d'insertion, ce qui implique de remonter près de trente ans en arrière. Cela fait des années que l'insertion est devenue l'une des préoccupations majeures de notre société. Depuis les années quatre-vingt, les différents gouvern...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaNoël Mamère :

... clauses d'insertion pour tous les marchés publics. Afin d'assurer une meilleure cohérence et coordination des dispositifs d'insertion, un niveau de collectivité devrait être désigné chef de file de la gouvernance. La loi de décentralisation du RMI de décembre 2003 en a confié la mise en oeuvre aux conseils généraux, mais il serait préférable que la gouvernance : coordination des dispositifs, des parcours, de la formation, du retour à l'emploi, soit confiée à l'échelon de proximité que sont les intercommunalités, c'est-à-dire aux EPCI, qui s'appuieraient sur les PLIE et les maisons de l'emploi. Monsieur le haut-commissaire, vous avez choisi un chemin difficile en apportant votre caution à une politique de rupture libérale, en contradiction avec vos valeurs. Vous estimez que vous pourrez construir...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFrédéric Cuvillier :

...et de communication en sont particulièrement bien soignés, il y a de grands risques qu'il se réduise à des pétitions de principe. Permettez-moi, avant d'aborder les questions de fond, d'expliciter nos réserves. Ce grand débat public risque en effet d'être quelque peu étriqué : vous ne prévoyez d'aborder l'insertion que dans ses aspects économiques, et plus précisément professionnels, alors qu'un parcours d'insertion forme un tout. Vous ne pouvez en traiter sérieusement sans embrasser d'autres domaines : ainsi, le logement comme vous le savez, monsieur le haut-commissaire, sans adresse et sans domicile décent, pas d'emploi ; l'éducation, la formation tout au long de la vie et la sortie, parfois précipitée, du système éducatif qui n'est pas une question secondaire, puisque 9 % de la population...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaRoland Muzeau :

...a levée de blocages juridiques qui entravent leurs actions. Prenons l'exemple des régies de quartiers, qui participent depuis maintenant vingt ans à la politique de la ville et contribuent de manière décisive à améliorer le cadre de vie des quartiers populaires. À Gennevilliers, la régie de quartier du Luth emploie vingt-cinq personnes, dont dix-sept salariés pratiquement tous Gennevillois en parcours d'insertion. La réussite de ce parcours s'appuie sur un suivi individualisé, des actions de formation, l'apprentissage d'un savoir-être et d'un savoir-faire, de cours d'alphabétisation si nécessaire Bref, un travail en profondeur qui s'étale sur deux ans et qui peut être brutalement remis en cause par des problèmes de logement ou de santé. Si l'objectif est vraiment la lutte contre l'exclusion, ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaLaurent Hénart :

...tentions et la loi aligner les plus belles phrases : concrètement, l'insertion ne peut être réalisée que sur le terrain. C'est pourquoi et au risque de paraître attacher trop d'importance à la « tuyauterie » l'organisation territoriale de cette politique est à mes yeux essentielle, tout autant que les modalités du contrat unique d'insertion, la souplesse des filières, la personnalisation des parcours ou la question de l'employabilité, sur laquelle vous avez eu des mots très justes. Si elle n'est définie qu'à Paris, la notion d'employabilité ne sera plus une chance qu'on donne, mais un couperet qui tombe. Ce n'est que sur le terrain que l'on peut rapprocher les capacités des besoins existants, et transformer l'employabilité en utilité économique et sociale. C'est donc sur cette nécessité que ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFrançoise Branget :

... stable. Je n'aborderai que deux pistes qui me tiennent particulièrement à coeur. Tout d'abord, l'insertion des adultes suppose une bonne reconversion professionnelle. Les mutations économiques laissent de nombreux salariés au chômage, l'actualité nous le démontre trop souvent. Il est indispensable pour ces personnes d'acquérir de nouvelles compétences afin de trouver un nouvel emploi, véritable parcours du combattant pour celles qui l'ont expérimenté. Vous avez vous-même employé cette expression. Elles doivent avant tout trouver la bonne formation qui permettra d'accéder à un emploi là où le besoin s'en fait sentir, mais la profusion des organismes de formation peut les plonger dans la confusion. Une fois la formation trouvée, elles doivent faire face à des délais d'attente beaucoup trop longs q...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFrançoise Hostalier :

...ur ne pas rechuter. Il en va de même de l'insertion sociale, mais cet aspect est totalement gommé dans une société où tout va vite et où seules comptent la réussite et l'excellence, dans une société de plus en plus complexe aussi, ce qui contribue à éloigner encore un peu plus les personnes les plus fragiles. Les tracasseries administratives, les critères d'éligibilité aux multiples contrats, ce parcours du combattant, ce cercle vicieux entre logement, emploi et transport sont une cause supplémentaire d'exclusion. Tout a été dit sur la succession de contrats précaires, censés permettre le retour à l'emploi mais trop souvent détournés de cet objectif. Régulièrement, on en change l'habillage il y a eu les emplois jeunes, il y a les contrats d'avenir , mais l'issue est souvent la même à l'épuise...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaValérie Rosso-Debord :

...ssez d'emplois pour tout le monde. La segmentation des prises en charge a conduit à créer des catégories de gens plus ou moins éloignées de l'emploi et, pour les personnes les plus éloignées, le renoncement s'est installé. Aujourd'hui, monsieur le haut-commissaire, vous refusez ce renoncement et vous vous attelez à une réflexion franche et pragmatique afin de voir comment garantir la réussite du parcours d'insertion et comment, au-delà de la compassion, agir de manière responsable et digne. Pour cela, il nous faut voir la réalité en face. On nous dit que certains titulaires de minima sociaux seraient inemployables, mot détestable. Si c'est parce que ces personnes souffrent d'un handicap reconnu par la loi du 11 février 2005, elles doivent être reconnues comme telles. Sinon, elles sont employabl...