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Interventions sur "kadhafi"

33 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPhilippe Folliot :

... engagement, des moyens mis en oeuvre et du caractère particulièrement délicat de leur action. Ayant partagé avec eux un vol d'entraînement sur Mirage 2000, j'ai pu prendre conscience de l'extrême difficulté de la tâche d'un pilote de chasse, puisque les décisions sont prises dans des conditions hors norme, en une fraction de seconde, avec des conséquences d'autant plus importantes que les forces kadhafistes se sont insérées au milieu de la population civile, n'hésitant pas à se servir de boucliers humains. Déjouant les velléités de certains agitateurs islamistes, nous devons saluer le vent de liberté et de démocratie qui souffle dans le monde arabe. Hier, ce sont des régimes archaïques je pense à la Tunisie et à l'Égypte qui se sont écroulés tels des châteaux de cartes. Aujourd'hui, les ins...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPhilippe Folliot :

... l'extraterritorialité des représentations diplomatiques. Notre ambassadeur a eu raison de se rendre dans la ville de Hama pour apporter son soutien au peuple syrien (Applaudissements sur les bancs du groupe NC) car notre opinion publique a du mal à saisir le fait qu'il y ait, selon elle, deux poids deux mesures entre Libye et Syrie, alors que Bachar-el-Assad et son régime ne valent pas mieux que Kadhafi et ses sbires !

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPhilippe Folliot :

Concernant la Libye, aujourd'hui, je parle d'autant plus librement du colonel Kadhafi que j'avais pu, à titre personnel, émettre en 2008 des réserves sur le bien-fondé de sa venue sur notre sol. Ce débat est maintenant derrière nous.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPhilippe Folliot :

Le massacre du peuple libyen par Kadhafi et les siens n'a que trop duré. Ce dictateur, dirigeant d'un autre âge, doit partir ! (Applaudissements sur les bancs du groupe NC.)

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPhilippe Folliot :

Il faut le reconnaître : la partie s'annonce plus compliquée que prévu. Kadhafi, qui prend en otage une partie de la population civile, a des ressources, des armes et des mercenaires. Les insurgés se forment, eux, sur le tas. La bonne volonté, l'enthousiasme et la ferveur révolutionnaire montrent leurs limites face aux nervis d'un dictateur aux abois qui, acculé, semble prêt à tout. Le débat d'aujourd'hui doit nous permettre de parler de capacité et de stratégie militaire. ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPhilippe Folliot :

Si Kadhafi restait en place alors qu'une coalition internationale agissant sous l'égide des Nations unies est venue en aide à son peuple, ce serait un cuisant échec. S'il reste en place, le dictateur mégalo de Tripoli

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPhilippe Folliot :

massacrerait des populations qui ont eu le courage de se mobiliser pour leur liberté. Dans l'hypothèse d'un maintien au pouvoir de Kadhafi, cette hypothèse de l'impensable, un terrible coup serait porté aux autres pays arabes. En effet, à l'heure où la rue syrienne est sévèrement réprimée dans le sang, quel funeste signal la communauté internationale ne donnerait-elle pas en assistant à une victoire du dictateur de Tripoli. Le conflit ne doit pas déboucher sur une instabilité politique dans ce pays aux portes de l'Europe. Nous auri...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPhilippe Folliot :

...mpagnement de l'action du Conseil national de transition. Pouvez-vous, monsieur le ministre d'État, nous indiquer quelles seront les propositions de la France lors de la prochaine réunion du groupe de contact ce vendredi 15 juillet à Istanbul ? Du point de vue économique, nos entreprises, avec leur formidable volonté d'innover, ne peuvent être trop absentes ou en retard le moment venu de l'après-Kadhafi,

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaChristian Jacob :

...bye. Nous fournissons un tiers des navires sur place, 80 % des hélicoptères d'attaque, 30 % de l'aviation de combat et 20 % des avions de soutien. Nous réalisons plus de 20 % des missions aériennes et 30 % des frappes au sol de la coalition. La France tient son rang et joue un rôle moteur. On peut et certains l'expriment ressentir une certaine impatience car le point de rupture des forces de Kadhafi n'a pas encore été atteint. Le régime libyen est installé depuis plus de quarante ans, nous intervenons depuis à peine plus de cent jours. Le temps militaire et diplomatique n'est pas le temps médiatique. Nous en sommes convaincus, notre action porte et portera ses fruits. Nous avons sauvé les populations de Benghazi, nous avons stoppé l'avancée des forces loyales à Kadhafi à Misratah. Le Cons...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaChristian Jacob :

Le 27 juin dernier, la Cour pénale internationale a annoncé la délivrance d'un mandat d'arrêt pour crimes contre l'humanité contre le colonel Kadhafi, son fils Saïf Al-Islam et le chef des renseignements libyens, Abdallah Al- Senoussi. Selon les juges de la CPI, « il y a des motifs raisonnables de croire que les trois hommes sont responsables en tant qu'acteurs indirects de meurtres et persécutions constitutifs de crimes contre l'humanité commis par les forces de sécurité libyennes, notamment à Tripoli, Benghazi et Misratah. Ils ajoutent que...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBernard Cazeneuve :

...nos partenaires de l'Union africaine, ceux de la Ligue arabe et ceux de l'Union européenne, lesquels comptent leurs moyens militaires et prennent parfois leurs distances vis-à-vis de nous. À cette fin, plusieurs conditions doivent être réunies. D'abord, nous devons clarifier nos priorités politiques à l'heure où nous nous apprêtons à définir cette solution. Vous avez dit vous-même que le colonel Kadhafi devait partir. C'est évident. Voilà un homme qui est accusé par la Cour pénale internationale de crimes contre l'humanité en raison des crimes dont il s'est rendu coupable envers son peuple : il serait pour le moins curieux que la France, engagée dans l'opération dont nous parlons, préconise de le maintenir au pouvoir ! En outre, dans un entretien à Sud-Ouest un bon journal ! paru hier, le m...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBernard Cazeneuve :

Pourtant, le même jour, je découvrais dans une dépêche de l'AFP les propos tenus par le ministre de la défense, Gérard Longuet : « On s'arrête de bombarder dès que les Libyens parlent entre eux et que les militaires de tous bords rentrent dans leurs casernes », et, si le colonel Kadhafi n'est pas parti, « il sera dans une autre pièce de son palais avec un autre titre ». (Protestations sur les bancs du groupe SRC.)

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Jacques Candelier :

En effet, après vous être compromis avec le régime de Kadhafi en recevant le colonel en décembre 2007 il avait même planté sa tente à l'Élysée , en l'armant et en le soutenant, vous partez en guerre pour, dites-vous, sauver les populations civiles. Pourtant, l'homme et son régime sanguinaire sont les mêmes. Pourquoi ce revirement dans votre appréciation et votre attitude ? Les Français ne s'y trompent pas, et s'interrogent sur la véritable raison de cett...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Jacques Candelier :

et préfère faire du business avec les dictateurs plutôt que de tisser des liens avec les peuples ? Nous ne nous livrerons pas à une comptabilité macabre du nombre de victimes de part et d'autre les populations qui s'insurgent contre le régime de Kadhafi d'un côté, celles qui tombent sous les bombes de l'OTAN de l'autre. Car, en réalité, toute victime est une victime de trop.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Jacques Candelier :

Cela étant, notre critique de la diplomatie française ne peut en aucun cas être interprétée comme une forme de complaisance à l'égard du régime libyen. Car, contrairement au chef de l'État, nous n'avons jamais changé d'avis sur le dictateur Kadhafi ! Notre ligne politique est claire et cohérente. Comment ne pas être révolté par les attaques perpétrées contre des zones résidentielles de Misratah, par les tirs répétés de roquettes, de mortiers et de bombes à sous-munitions sur les civils ? Mais la protection des populations civiles ne peut servir à cautionner une campagne de bombardements ! Aujourd'hui comme hier, nous exigeons donc l'arrêt...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Jacques Candelier :

...ution 1973, la France a failli à ses obligations internationales et participe à l'instauration d'une nouvelle gouvernance mondiale basée sur la loi du plus fort. Ainsi se trouvent remises en cause la paix et la sécurité internationales. Il ne peut y avoir de légalité internationale à détruire un État membre de l'ONU. Une telle ambition est parfaitement contre-productive : comment ne pas voir que Kadhafi utilise l'intervention occidentale et tire profit du réflexe patriotique ? Nous le disons gravement : le choix de la voie diplomatique, que vous avez écarté d'emblée, aurait déjà permis la mise en oeuvre de négociations. Nous vous l'avions demandé à maintes reprises. Nous réitérons cette demande. C'est urgent ; il n'y a plus de temps à perdre. Retrouvons vite notre tradition diplomatique passée...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAxel Poniatowski, président de la commission des affaires étrangères :

...yer des bandes mercenaires piller et massacrer. Nous ne pouvions admettre de tels agissements. Grâce à notre intervention, les populations civiles de Benghazi et de Misratah ont été sauvées d'un massacre annoncé. Au-delà du seul cas libyen, notre action a permis de préserver l'espoir des millions de citoyens des pays arabes qui se sont engagés en faveur de la liberté et de la démocratie. Laisser Kadhafi triompher, c'était envoyer le pire des messages aux jeunesses arabes mobilisées pour décider enfin de leur avenir. C'est sans doute grâce à cette intervention que le peuple syrien et bien d'autres persévèrent dans leur combat. Grâce à elle, cet élan historique n'a pas été brisé. Quatre mois après cette décision, deux types d'interrogations apparaissent : celles relatives à l'organisation de la c...