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Amendement N° 48 (Rejeté)

Éthique du sport et droits des sportifs

Déposé le 17 janvier 2012 par : Mme Fourneyron, M. Deguilhem, Mme Faure, M. Juanico, M. Michel Ménard, M. Nayrou, M. Bloche, M. Rogemont, Mme Imbert, les membres du groupe Socialiste, radical, citoyen, divers gauche.

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Après l'article L. 232-12 du code du sport, il est inséré un article L. 232-12-1 ainsi rédigé :

« Art. L. 232-12-1. - Les prélèvements d'échantillons opérés dans les conditions et suivant les modalités définies à l'article L. 232-12 peuvent également avoir pour objet d'établir le profil des paramètres pertinents dans l'urine ou le sang d'un sportif aux fins de mettre en évidence, le recours à des substances ou méthodes interdites.
« Les renseignements ainsi recueillis peuvent faire l'objet d'un traitement informatisé par l'Agence française de lutte contre le dopage dans le respect des dispositions de la loi n° 78-17 du 6 janvier 1978 relative à l'informatique, aux fichiers et aux libertés. ».

Exposé Sommaire :

La France s'est engagée depuis 2007 à respecter les principes du code mondial antidopage depuis l'introduction en droit interne de la convention internationale contre le dopage dans le sport.

Le code du sport, tel qu'il a été modifié par l'ordonnance n° 2010-379 du 14 avril 2010, ouvre dans son article L. 232-12 la possibilité de faire procéder à des « prélèvements biologiques destinés à mettre en évidence l'utilisation de procédés prohibés ou à déceler la présence dans l'organisme de substances interdites ».

Ces dispositions doivent être rapprochées de celles de l'article L. 232-9 qui interdisent à tout sportif d'utiliser ou de tenter d'utiliser des substances ou méthodes prohibées, sous la réserve des cas où l'intéressé dispose soit dune autorisation pour usage à des fins thérapeutiques, soit d'une raison médicale dûment justifiée.

Le code du sport ne consacre cependant pas l'existence de prélèvements destinés à « établir le profil des paramètres pertinents » dans l'urine ou le sang à des fins d'antidopage.

L'AMA recommande la recherche de tels paramètres. Elle justifie cette orientation par la réduction tendancielle du nombre de cas de détection du dopage à partir de l'analyse d'un prélèvement unique.

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