M. Laurent Hénart attire l'attention de M. le ministre de l'éducation nationale sur les revendications des associations d'anciens combattants relatives au devoir de mémoire. Notamment, elles souhaitent que puisse être transmis aux jeunes générations un patrimoine de mémoire. Il lui demande quelle est sa position sur le sujet et les mesures envisagées pour satisfaire à cette attente.
L'école a effectivement un rôle essentiel à jouer dans l'enseignement de l'histoire et la transmission de la mémoire auprès des jeunes générations. Les élèves ont l'occasion de rencontrer, chaque année, d'anciens combattants, résistants et déportés dont les témoignages complètent les enseignements dispensés par les équipes pédagogiques lors des cours d'histoire. Ce travail mémoriel s'inscrit dans les actions éducatives des établissements et dans les diverses commémorations instituées par le ministère. Les équipes éducatives peuvent s'appuyer sur l'ensemble des partenaires institutionnels et associatifs investis dans le travail de mémoire. À titre d'exemple, le concours national de la Résistance et de la déportation, qui mobilise chaque année près de 40 000 élèves, est organisé par le ministère de l'éducation nationale en étroite coopération avec le ministère de la défense et des anciens combattants ainsi que les fondations nationales et les principales associations de la Résistance et de la déportation. Le ministère de l'éducation nationale, de la jeunesse et de la vie associative est par ailleurs partenaire de structures qui portent ces questions mémorielles, telles que les associations et les fondations. Au titre des actions éducatives qu'elles conduisent à destination des élèves et des enseignants, elles bénéficient ainsi d'un soutien régulier. Le ministère entend poursuivre sa politique, tant par les programmes d'histoire que par le choix des commémorations, afin que la jeunesse ait connaissance de la mémoire de la Nation.
2 commentaires :
Le 26/11/2009 à 14:10, drilan (Collégien) a dit :
pff... En tant que collégien, je peux vous dire que la plupart des représentants de la jeune génération n'en ont, pour la plupart, strictement rien à faire du devoir de mémoire. Pour tout vous dire, dans la classe d'un de mes amis, une élève a déclaré que l'armistice de la Première Guerre Mondiale avait été signée le 14 juillet. Je pense que cette anecdote vaut bien tous les débats possibles.
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Le 28/02/2011 à 22:55, Anisette a dit :
C'est sûr, les collégiens sont vraiment de plus en plus nuls en histoire, et, hélas, il n'y a pas que cette matière oû ils sont nuls. Ils ne sont performants que dans le maniement des téléphones mobiles et autres con... du même genre ! Et dire que c'est la génération du futur ! On a vraiment du souci à se faire.
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