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Michel Hunault
Question N° 9999 au Ministère de l'Agriculture


Question soumise le 13 novembre 2007

M. Michel Hunault attire l'attention de M. le ministre de l'agriculture et de la pêche sur la non-reconduction du dispositif d'aide financière à la transmission d'exploitation (ATE). Cette aide a vocation à favoriser l'installation des jeunes exploitants. Il lui demande de bien vouloir lui préciser les intentions du Gouvernement quant à la pérennité de cette aide qui s'avère indispensable pour mener une politique volontariste et incitative à l'installation de jeunes agriculteurs.

Réponse émise le 18 décembre 2007

Dans le cadre des programmes d'accompagnement de l'installation, une aide à la transmission de l'exploitation (ATE) avait été mise en place au titre de la mesure de préretraite du plan de développement rural national sur la période 2000-2006. Or cette mesure, destinée à encourager les agriculteurs prenant leur retraite à céder leurs terres et bâtiments à des jeunes hors cadre familial souhaitant s'installer, n'a eu qu'un faible impact. En effet, seuls 150 à 250 cédants ont bénéficié de l'ATE chaque année. Dans les programmes pour l'installation et le développement des initiatives locales (PIDIL) financés sur le fonds d'incitation et de communication pour l'installation en agriculture (FICIA) des mesures d'incitation à la cession de terres et bâtiments sont prévues pour encourager les propriétaires ou les exploitants cessant leur activité à louer aux jeunes agriculteurs s'installant hors cadre familial ou sur des petites structures familiales ayant besoin d'être confortées au plan économique. Cette aide plafonnée à 8 000 euros pour la part État peut être complétée par les collectivités territoriales jusqu'à 12 000 euros. Le bénéficiaire peut, en outre, percevoir, s'il en remplit les conditions, l'aide à l'inscription au répertoire départemental à l'installation, dont le montant maximum est fixé à 5 000 euros. Les deux dispositifs pouvant toucher le même public et dans un souci de simplification, de cohérence entre les mesures d'accompagnement de l'installation, il a été décidé de ne pas reconduire l'ATE pour la programmation 2007-2013, et d'abonder à due concurrence les PIDIL.

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