M. Jean-Pierre Kucheida attire l'attention de Mme la ministre de l'économie, des finances et de l'industrie sur la hausse du prix du gaz et des énergies. Chaque trimestre et sans jamais se démentir, ou presque, les Français se voient annoncer une nouvelle hausse des tarifs du gaz ou de l'électricité, les deux principales énergies assurant l'alimentation de leur logement. L'année 2010 est un triste modèle du genre puisqu'en six mois le prix du gaz a été réévalué à la hausse de près de 15 %. À consommation constante, d'une année sur l'autre, les foyers acquitteront donc une facture globale 15 % plus chère. Mais après un hiver intense, long et très rigoureux, il faut s'attendre à des très lourdes aggravations des consommations. La règle des proportions est implacable, c'est une dépense incompressible qui vient tronquer toujours plus fortement le budget des ménages. Il sera bien trop vite arrivé le temps où, en particulier pour les ménages en situation précaire, cette réalité sera insoluble au point de devoir arbitrer entre se chauffer ou se nourrir. Ces foyers sont exposés, délibérément, à une catastrophe que le Gouvernement se refuse à anticiper en encadrant le risque de précarité énergétique. En conséquence, il lui demande de lui préciser les mesures qu'elle envisage de prendre en réponse à ce risque.
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