M. Hervé Féron attire l'attention de Mme la ministre des solidarités et de la cohésion sociale sur les résultats obtenus par le nouvel indicateur de l'INSEE « la pauvreté en conditions de vie ». Ce nouvel indicateur de l'Institut national de la statistique et des études économiques (INSEE) nommé « la pauvreté en conditions de vie », mesure les privations d'éléments de bien-être de la vie quotidienne : rentrent ainsi en compte les contraintes budgétaires (découverts bancaires), les retards de paiement (de loyers ou de factures), la consommation (possibilité de manger de la viande tous les deux jours, partir une semaine de vacances par an, acheter des vêtements neufs, recevoir, etc.), rencontrer des difficultés de logement. Dans l'édition 2010 de France, portrait social de l'INSEE, il apparaît que plus d'un Français sur cinq a traversé une période de « pauvreté ». Ainsi, 22 % des Français de plus de 16 ans ont connu entre les années 2004-2007 (durée de l'étude) au moins une année de pauvreté, souvent de manière temporaire notamment pour les ménages jeunes. La pauvreté « monétaire » (qui correspond à disposer de moins de 950 euros par mois) touche 13 % de la population et la pauvreté « non monétaire » touche une population équivalente. Suite à la publication de ce document accablant et très préoccupant, il lui demande quelles mesures envisage de prendre le Gouvernement afin de faire diminuer la pauvreté dans notre pays.
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