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Jean-Luc Pérat
Question N° 93514 au Ministère de l'Enseignement


Question soumise le 16 novembre 2010

M. Jean-Luc Pérat attire l'attention de Mme la ministre de l'enseignement supérieur et de la recherche sur la recherche sur les maladies cardiovasculaires. Chaque jour 400 Français meurent de maladies cardiovasculaires. C'est même la première cause de mortalité chez la femme. Avec une proportion de 29 % des décès sur la planète, c'est aussi la première cause mondiale de mortalité. En termes économiques, elles représentent un fardeau de 28,7 milliards d'euros chaque année, dont 18,7 milliards d'euros de remboursement au titre des ALD. Malgré ces données, la recherche scientifique et médicale en cardiologie n'est pas assez développée. La Fédération française de cardiologie souhaite voir se mettre en place un plan de recherche ambitieux dans notre pays. C'est pourquoi il lui demande de bien vouloir lui préciser les efforts qu'elle entend consentir afin de renforcer la recherche sur les maladies cardiovasculaires.

Réponse émise le 18 octobre 2011

Répondre aux enjeux de santé publique et, en particulier, à celui des maladies cardiovasculaires, nécessite une recherche en sciences de la vie et de la santé coordonnée et forte. C'est pour cela qu'a été créée, en mars 2009, l'Alliance nationale pour les sciences de la vie et de la santé (AVIESAN) dont les membres fondateurs sont l'Inserm, le CNRS, le CEA, l'Inra, l'Inria, l'IRD, la conférence des présidents d'universités (CPU) et l'Institut Pasteur. Cette alliance rassemble ainsi les forces de la recherche française du domaine, les coordonne et facilite la mise en oeuvre de programmes de recherche qui répondent aux grandes orientations stratégiques définies par les pouvoirs publics. L'alliance est organisée en instituts thématiques multi-organismes (ITMO). Parmi ceux-ci l'ITMO circulation, métabolisme & nutrition, rassemble cent-cinquante équipes Inserm, trois laboratoires du CEA, trois centres d'investigation clinique (CIC) et quatre centres de recherche en nutrition humaine. Au total, 1 315 chercheurs/ingénieurs et 368 techniciens (ITA) sont impliqués dans l'activité de cet ITMO dont le champ de recherche est, bien entendu, plus large que celui des maladies cardiovasculaires. Celles-ci représentent, selon son plan stratégique, 27 % de son activité auxquels on peut ajouter 18 % concernant le métabolisme et la nutrition qui ont des retombées significatives sur la compréhension et le traitement des maladies vasculaires. Par ailleurs, un état des lieux de la recherche française dans le domaine cardio-vasculaire a été établi, état des lieux qui sera mis à jour régulièrement, afin de définir les pistes à suivre pour améliorer la recherche dans ce domaine.

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