M. Laurent Hénart attire l'attention de Mme la ministre de la santé et des sports sur la redéfinition du diplôme de préparateur en pharmacie. Par la voix de la Fédération des syndicats pharmaceutiques de France, les professionnels du secteur estiment en effet qu'une mise à jour du diplôme est nécessaire. Aujourd'hui, le référentiel du brevet professionnel de préparateur en pharmacie leur apparaît inadapté. En outre, depuis quelques années la Commission professionnelle consultative siégeant près le ministère de l'éducation nationale demande sa réévaluation. L'évolution des prises en charge des pathologies, la technicité de certaines pratiques, la population accueillie, la sortie des médicaments de la réserve hospitalière, la coopération avec l'équipe de soins... sont à l'origine de cette demande de réévaluation, tout comme les nouvelles missions du pharmacien prévues dans la loi HPST. Il s'agirait, à terme, pour les professionnels, de permettre à la pharmacie d'officine de se doter de collaborateurs qualifiés, au travers d'un renfort de l'apport de connaissances dans la formation initiale des préparateurs, associé aux points positifs d'une formation par apprentissage. Les points clefs de cette formation seraient les suivants : privilégier l'insertion professionnelle directe en faisant appel à l'apprentissage ; créer un partenariat avec le secteur professionnel et les organismes de formation existants ; organiser l'alternance avec du tutorat ; permettre la construction de parcours professionnels dans le cadre de la formation tout au long de la vie. Sur la base de cette proposition, la profession souhaite la création d'un diplôme d'État relevant du ministère de la santé, permettant à la fois de garantir la certification des compétences et l'adaptation du diplôme aux évolutions de l'officine. Dans ce contexte, il souhaiterait connaître ses intentions en la matière.
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