M. Jean-Luc Pérat attire l'attention de Mme la ministre de la santé et des sports sur les articles L. 4321-1 et R. 4321-3 du décret du code de la santé publique du 8 octobre 1996 qui autorise la profession de masseur-kinésithérapeute à pratiquer "le massage et la gymnastique médicale". Ce seul terme de "massage" provoque les attaques de l'ordre national des masseurs-kinésithérapeutes diplômés d'État (MKDE) à l'encontre de la Fédération française de massages-bien être (FFMBE) qui revendique le droit à la pratique du massage "bien-être" comme outil de relaxation, de connaissance de soi et par là-même comme véritable réponse au stress et au coût que ce dernier peut engendrer (entre 830 et 1 656 millions d'euros selon les sources de l'INRS). Aussi, il lui demande de faire la distinction, dans les articles L. 4321-1 et R. 4321-3, entre, d'une part, la nature du massage réservé aux MKDE, à savoir le massage thérapeutique à finalité médicale, et, d'autre part, la nature du massage bien-être basé sur des méthodes ancestrales et de plus en plus plébiscité par un peuple français en quête d'épanouissement personnel.
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