M. André Wojciechowski attire l'attention de Mme la ministre de l'économie, des finances et de l'emploi sur la décision de Total Petrochemicals de supprimer 243 emplois à Saint-Avold. La société a mis en place une convention de revitalisation. Il lui demande si Total a créé d'autres conventions de revitalisation ailleurs en France (Sisteron, Lacq), le nombre d'emplois perdus, la date de signature des conventions et le nombre d'emplois créés à ce jour dans les différents sites.
La convention de revitalisation signée le 19 mars 2007 à la suite de la restructuration menée sur le site de Carling - Saint-Avold engage la société Petrochemicals à hauteur de 6,1 MEUR pour un objectif de créations de 300 emplois. Elle prévoit également le développement d'activités à haute valeur ajoutée, une aide financière aux entreprises et initiatives locales ainsi qu'une mission de prospection d'entreprises à l'étranger. Dans les Alpes-de-Haute-Provence, Total, alors propriétaire d'Arkema, a signé avec l'État le 17 décembre 2005 une convention de revitalisation. L'objectif était de compenser les impacts négatifs de la fermeture de trois ateliers de l'usine de Saint-Auban entraînant la suppression de 355 emplois directs sur 714 et de 288 emplois indirects. Les moyens financiers consacrés à la revitalisation comprenaient : une enveloppe de prêts de 5 MEUR destinés à soutenir les initiatives créatrices d'emplois (à hauteur de 400 emplois au moins), avec un soutien spécifique prévu au profit des salariés de l'usine et des salariés des sous-traitants ; un fonds de revitalisation économique de 1,7 MEUR en subventions affecté notamment au financement d'actions structurantes. L'objectif de création de 560 emplois affiché dans la convention a été dépassé dès le mois de mars 2007 puisqu'à cette période le nombre d'emplois créés était de 585. Le groupe Total n'a pas signé à ce jour d'autre convention de revitalisation.
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