Découvrez vos députés de la 14ème législature !

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de Wikipedia

Didier Gonzales
Question N° 74472 au Ministère de la Santé


Question soumise le 23 mars 2010

M. Didier Gonzales attire l'attention de Mme la ministre de la santé et des sports sur la situation du centre hospitalier Émile-Roux de Limeil-Brévannes, dans le Val-de-Marne, qui a pour principale mission de répondre aux besoins de patients âgés polypathologiques, et en perte d'autonomie, des communes avoisinantes. Cet hôpital déploie un ensemble diversifié d'activités d'hospitalisation classique en soins de médecine gériatrique, en soins de suite et de réadaptation (SSR) et en soins de longue durée (SLD). 903 lits sont à dénombrer ainsi que 32 places en hôpital de jour. Dans le cadre d'une restructuration, l'hôpital Émile-Roux sera rattaché aux hôpitaux Henri-Mondor, Albert-Chenevier, Joffre-Dupuytren et Georges-Clémenceau. Le laboratoire de l'hôpital est ainsi le premier touché. Les 24 techniciens viennent d'être mis au courant que leur laboratoire sera fermé au mois de juin 2010 mais ils ne savent toujours pas s'ils seront rattachés ou non à un autre centre hospitalier. Concernant le pavillon Fouquet de l'hôpital Émile-Roux - qui traite des addictions - la première moitié des lits sera transférée au Kremlin-Bicêtre et l'autre moitié à Albert-Chenevier en 2010. Le personnel est donc particulièrement inquiet dans la mesure où il s'interroge sur son avenir. Par ailleurs, alors qu'un projet avait été monté pour ouvrir l'aile Marguerite de l'hôpital en 2008, qu'un budget avait été attribué et que 27 nouveaux postes avaient été créés, ce projet-même aurait été abandonné et les 27 emplois auraient été retirés. De nouvelles restructurations seraient susceptibles d'être mises en place, notamment dans les secteurs relatifs à la radiologie, aux consultations ou à la rééducation-réadaptation. Aussi, il souhaite connaître les perspectives de ces prochaines restructurations et savoir quel sera le sort des membres du personnel hospitalier et surtout celui de leurs patients qui seraient contraints de se déplacer jusqu'à Paris pour pratiquer des examens complémentaires si certains secteurs viennent à manquer.

Réponse

Cette question n'a pas encore de réponse.

Aucun commentaire n'a encore été formulé sur cette question.

Inscription
ou
Connexion